Ce document «dénoncera» les privilèges fiscaux accordés par
certains cantons à des entreprises et «exigera de la Suisse qu'elle
entreprenne les changements nécessaires dans ce domaine et qu'elle
s'adapte aux règles européennes», a déclaré Eneko Landaburu à
Bruxelles. Le directeur général pour les relations extérieures de
la Commission s'exprimait devant des journalistes suisses.
Accord de 1972
Bruxelles conteste ces privilèges fiscaux et affirme que cette
pratique est contraire à l'Accord de libre-échange entre l'Union
européenne (UE) et la Suisse. Berne maintient de son côté que ces
privilèges fiscaux n'ont aucun lien avec l'accord de 1972. «Note
position est ultra-claire», a déclaré dimanche soir Bernhard
Marfurt, chef de la Mission suisse à Bruxelles. «Il n'existe aucune
raison d'entrer en matière», a-t-il ajouté. Interrogé par l'ATS, le
conseiller aux Etats Eugen David (PDC/SG), président de la
délégation AELE/Parlement de l'UE, lui a fait écho sur le fond.
Rester ouvert
Selon le sénateur saint-gallois, il faut toutefois rester ouvert
au dialogue avec les Européens. A cet effet, E.David entend évoquer
la question de la fiscalité lors d'une rencontre interparlementaire
en juin prochain à Saint-Gall.
agences/stp
Nouvelle contribution en 2007
Devant la presse à Bruxelles, Eneko Landaburu, le directeur général pour les relations extérieures de la Commission, a confirmé que la Commission considère que la Suisse devra apporter une contribution financière à la suite de l'adhésion à l'UE de la Bulgarie et de la Roumanie prévue en janvier 2007.
La Suisse profitera de ces nouveaux marchés, a relevé le responsable européen qui n'a pas donné de chiffre concernant l'»enveloppe helvétique» pour Sofia et Bucarest.