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"Profiter du confinement pour réfléchir à sa relation à l'environnement"

Confinés, les Suisses sont appelés à prendre le temps de réfléchir aux enjeux climatiques à l'occasion du "Earth hour 2020" (image d'archive). [Keystone - Martial Trezzini]
Lʹinvitée: Pierrette Rey / Six heures - Neuf heures, le samedi / 7 min. / le 28 mars 2020
Malgré la configuration très particulière de ce début d'année 2020, le WWF organise samedi soir sa traditionnelle "Earth Hour". Les villes sont appelées à éteindre leurs monuments, et l'ONG appelle les gens à agir sur les réseaux sociaux.

Au regard des mesures de confinement face à l'épidémie de coronavirus SARS-CoV-2, les rassemblements et actions publiques sont impossibles.

Le WWF propose donc à celles et ceux qui le souhaitent, de profiter de cette heure pour prendre le temps de "réfléchir à sa relation à la nature et à l'environnement", explique Pierrette Rey, porte-parole du WWF Suisse, samedi dans La Matinale de la RTS. Avec toujours, en toile de fond, l'action symbolique d'éteindre ses lumières et ses appareils électroniques.

L'ONG propose également de partager ces moments sur les réseaux sociaux, au moyen des "hashtags" #EarthHour et #WWFSuisse.

Monuments éteints en Suisse romande

De nombreuses villes du monde entier participent à cette action. En Suisse romande, Lausanne, Genève, Fribourg, Neuchâtel, Montreux (VD) ou encore Le Locle (NE) se joindront notamment à l'opération.

À Lausanne, de 20h30 à 21h30 samedi soir, la Cathédrale, l'Eglise Saint-François, le Palais de Rumine, le Château Saint-Maire, le Pavillon Thaï, la Tour Haldimand ou le Parlement vaudois seront éteints. La place de la Navigation sera aussi plongée dans le noir, hors éclairage sécuritaire.

Le Covid-19 en toile de fond

En raison du coronavirus, il est en ce moment important de rester à la maison, mais "Earth Hour" n'est pas moins importante cette année, explique le WWF. La crise climatique durera plus longtemps que la pandémie et la biodiversité va continuer à décliner dans le monde entier, prévient l'ONG.

Selon Pierrette Rey, "il ne faudrait pas que les gens imaginent que, pour lutter contre la crise climatique, on va devoir adopter un mode de vie en confinement" tel que c'est le cas actuellement. Mais "on est en train d'expérimenter de nouvelles formes de travail, d'organisation et de consommation" qui pourraient "permettre de tirer quelques enseignements" pour la suite, explique-t-elle.

ats/jop

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