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L'alcool et la violence font bon ménage

Interdire la vente d'alcool dès 21 heures : une bonne mesure ?
Chez les jeunes, l'alcool et la violence vont souvent de pair
La consommation d'alcool contribue à la violence chez les adolescents, surtout chez ceux qui boivent de manière problématique. Selon une enquête de l'ISPA, 25 % des garcons et 15 % des filles appartiennent à cette catégorie.

Une grande partie de la violence est due à ce groupe
relativement restreint, souligne une enquête de l'Institut suisse
de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA)
réalisée auprès de 7000 élèves de 13 à 17 ans et publiée mercredi.
On parle de consommation d'alcool problématique lorsqu'un jeune a
été ivre au moins deux fois le mois précédant l'enquête et s'il
consomme de l'alcool pratiquement tous les mois, précise
l'ISPA.

Garçons plus violents

Un quart des garçons appartiennent à ce groupe. Ceux-ci
commettent de 50 à 60 % des actes de violence (y compris le
vandalisme), relève l'ISPA. Ils subissent également 40 à 50 % des
violences à l'encontre des garçons. Côté filles, celles qui ont un
comportement problématique, soit 15 % de la gent féminine, et sont
responsables de 40 à 50 % des actes de violence. Elles font en
outre l'objet de 30 à 40 % des violences à l'égard des
filles.



Les garçons commettent davantage de violences attribuables à
l'alcool que les filles. L'étude ne permet pas de dire si la
violence a été commise directement sous l'influence de l'alcool.
Toutefois, selon des estimations, un acte de violence physique par
mois et par classe est attribuable à l'alcool. Chez les filles,
c'est environ un acte par classe tous les trois mois.



Proportionnellement, l'alcool joue en revanche un rôle plus
important chez les filles que chez les garçons. Tandis que chez les
garçons, un tiers environ des violences physiques commises sont
attribuables à l'alcool, la proportion passe à deux tiers chez les
filles, sans doute en raison de la désinhibition provoquée par
l'alcool.



agences/kot

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Autres domaines touchés

Les jeunes qui boivent de manière problématique se font également remarquer dans d'autres domaines. Selon leurs déclarations, ils sont plus nombreux à ne pas être satisfaits de leur relation avec leurs parents, à courber l'école, à avoir des contacts sexuels à risque et à fumer des joints ou des cigarettes.

Etude commandée par l'OFSP

L'étude «Alcool et violence chez les jeunes» a été réalisée par l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).