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Le PS veut être le premier parti de Suisse

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Le PS et son président Hans-Jürg Fehr ont de l'ambition pour 2007
Pour redevenir le premier parti de Suisse en octobre 2007, le PS entend occuper le devant de la scène grâce notamment à ses initiatives sur la santé et la fiscalité. Il compte aussi faire valoir ses succès au niveau cantonal.

Dotée de 1,2 million de francs, la campagne du Parti socialiste
(PS) pour l'échéance fédérale a été présentée vendredi à la presse
à Berne. Elle tournera autour de trois axes: le social, l'ouverture
et l'écologie.



Les votations du 26 novembre sur les allocations familiales et
l'aide au pays de l'Est y sont intégrées. Les socialistes attendent
beaucoup de leur initiative populaire pour des impôts plus justes.
Si comme prévu ils arrivent à l'amener à bon port peu avant les
élections, ce sera un excellent moyen de marquer les esprits.



A côté de cela, ils pourraient aussi lancer le référendum contre
la réforme de l'imposition des entreprises, «si le projet n'est pas
modifié au Parlement», a expliqué leur président Hans-Jürg
Fehr.

Sur le front du social

Au début de l'année, probablement en mars, le PS sera aussi très
présent avec la votation sur son initiative pour une caisse maladie
unique. «Introduire des primes maladie proportionnelles au revenu
serait le progrès social le plus important depuis bien des années»,
selon H.J.Fehr.



La question européenne ne sera pas en reste. «Nous sommes le seul
parti gouvernemental qui veut ouvrir des négociations d'adhésion
avec l'Union européenne et le ferons savoir», a dit le
président.

Ecologie

Les socialistes thématiseront aussi l'écologie. «Une nouvelle
politique énergétique, basée sur les énergies renouvelables et
l'efficacité, est urgente», a-t-il ajouté.



Selon Thomas Christen, secrétaire général, le PS fera aussi valoir
les compétences et les bilans des gouvernements cantonaux et
communaux de gauche. «Notre capacité de gouverner et d'assumer des
responsabilités jouera un rôle essentiel». L'objectif est de
mobiliser des électeurs qui ne votaient pas jusqu'à présent. «Car
il est rare que des électeurs changent de partis», a analysé H.J.
Fehr.



agences/stp

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Le PS veut le siège des radicaux

Le président du PS ne craint pas que la progression annoncée des Verts se fasse au détriment de son parti. «Les écologistes sont nos partenaires. Et nous avons constaté au niveau cantonal que leur poussée était parallèle à la nôtre», a t-il dit.

Si le camp rose-vert confirme sa progression en octobre 2007, l'élection au
Conseil fédéral promet d'être tendue. La gauche revendiquera en effet un 3ème siège «afin de faire sauter le bloc de droite», selon la cheffe du groupe parlementaire Ursula Wyss.

Soucieux de préserver la concordance, le PS s'attaquera à un siège radical, précise-t-elle. Le parti n'entend pas remettre en cause le droit de l'UDC à deux sièges. Mais il ne donnera aucune voix à Christoph Blocher.

«Car pour garantir la concordance, il ne s'agit pas d'intégrer seulement les forces en présence, mais des forces qui sont d'accord de travailler ensemble. Ce qui n'est pas le cas avec C.Blocher», a affirmé le vice-président Pierre-Yves Maillard, qui n'exclut pas le scénario de voir l'UDC quitter le gouvernement en cas de la non-réélection de son chef de file.