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Faire un poisson d'avril ou pas, le choix des médias

On rigole on rigole le 1er avril. [Egidia Degrassi]
Les poissons d’avril médiatiques, aujourd’hui rares en Suisse allemande / Le 12h30 / 1 min. / le 1 avril 2020
Meringues, poules de Pâque et ours connectés … Le virus n’a pas réussi à complètement terrasser la tradition du poisson d'avril dans la presse suisse, mais l'exercice est particulièrement délicat par ces temps de crise.

Les médias romands s'y sont davantage adonnés que les alémaniques, et avec plus ou moins de bonheur et de doigté. Ainsi, le Journal du Jura annonce que les noms de gares de l'Oberland bernois seront désormais indiqués dans les deux langues : Interlaken – Entrelacs, Brienz – Brience, ou Meiringen – Meringue.

Le Quotidien Jurassien parle de poules qui pondent des oeufs de Pâques déjà teints alors que pour 20 Minutes la Suisse et l'Autriche vont fusionner leurs championnats de foot.

Le Matin fait peur en affirmant que les divertissements sur internet vont être rationnés. Et sur les réseaux sociaux, une fausse lettre officielle annonce que les élèves vaudois ne sont plus tenus de suivre l'enseignement à distance, et qu'ils compenseront durant les vacances d'été, qui seront supprimées.

Pas de poissons d'avril

Plusieurs médias ont en revanche renoncé à la tradition, surtout en Suisse alémanique. Les Freiburger Nachrichten, la Südostschweiz, le Landbote expliquent que même si rire, c'est bon pour la santé, les poissons d'avril n'ont rien à faire dans leurs colonnes en ces périodes troublées.

Pourtant, certains s'y sont quand même lancés. La Berner Zeitung évoque les ours qui s'ennuient dans leur parc sans touristes. On va donc leur installer des écrans géants pour les divertir un peu. Et le Tages Anzeiger présente des cochons laineux qui apporteront un peu de réconfort aux personnes confinées.

Alain Arnaud/lan

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Poissons d'avril interdits dans certains pays

Certains pays interdisent tout simplement les poissons d'avril, comme en Thaïlande, à Taïwan ou en Inde.

En Chine, contrairement aux autres années, on a constaté qu'on ne rigolait pas sur le sujet, ni dans les journaux, ni sur les réseaux.