En 2019, la CSL a jugé 97 plaintes au total, contre 63 l'année précédente, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. La moitié ont été approuvées, 36% rejetées et l'organe d'auto-contrôle de la branche n'est pas entré en matière sur 14% d'entre elles. Le nombre de plaintes a été l'an dernier à son plus au plus haut niveau depuis 2013.
La Suisse ne dispose pas d'une législation fédérale , malgré plusieurs tentatives. Mais le canton de Vaud a pris les devants: depuis le début de l'année, les pubs sexistes sont bannies des espaces publics. Les Verts genevois ont déposé l'été dernier un projet de loi identique.
Après les plaintes pour sexisme, le non respect de la transparence en matière de communication commerciale prend la deuxième place, avec 19,1% des cas, une part qui progresse. Cette augmentation s'explique par les nombreuses plaintes déposées par la fondation alémanique de protection des consommateurs (SKS) contre des influenceurs suisses de premier plan.
>> Lire aussi : Deux sportifs suisses épinglés pour publicité cachée sur Instagram
Internet comme premier canal
Ceux-ci n'auraient pas assez, voire pas du tout, attiré l'attention du public sur le fait que des posts ont été publiés pour des raisons prioritairement commerciales. L'important nombre de plaintes de ce genre a contribué au fait qu'internet arrive en tête (37,3% des cas) des canaux concernés. La presse écrite est quant à elle passée de 17% à 7% des cas ces trois dernières années.
La CSL est, depuis 1966, l'organe d'auto-contrôle de la branche de la publicité. Elle est présidée depuis 2012 par la conseillère nationale fribourgeoise Christine Bulliard-Marbach (PDC).
ats/jpr