Le programme «sécurité sociale» de l'USS a été clairement
approuvé, a indiqué le porte-parole Ewald Ackermann. Il exige
notamment un droit à la formation à vie inscrit dans la
constitution, un désendettement de l'AI et l'introduction d'un
impôt national sur les successions pour les hauts revenus au profit
de l'AVS et l'AI.
L'USS demande en outre seize semaines de congé-maternité et huit
de congé-paternité payées. Les parents devraient avoir le droit de
travailler à temps partiel après la naissance de leur enfant et de
disposer de places d'accueil gratuites. Dans une résolution adoptée
jeudi, l'USS s'engage également à s'investir pour le oui lors de la
votation sur la caisse maladie unique le 11 mars 2007.
Salaires minimaux exigés
Un deuxième papier de position sera discuté vendredi. Il pose
les jalons pour les quatre ans à venir et demande le plein emploi
et des salaires minimaux. La centrale syndicale compte s'engager
pour des durées maximales de travail et des horaires
planifiables.
Autre combat: les mesures de protection de la santé sur la place
de travail. Enfin, un troisième document réclame une politique en
matière de service public qui favorise le bien commun. Parmi les
orateurs figurent la conseillère fédérale Doris Leuthard et Ruth
Dreifuss, attendues toutes deux vendredi.
ats/kot/jab
Congrès ordinaire tous les 4 ans
Seize syndicats représentant en tout quelque 380'000 membres sont affiliés à l'Union syndicale suisse (USS).
L'USS est neutre d'un point de vue confessionnel et indépendante des partis politiques.
Le Congrès est l'organe suprême de l'USS. Des congrès extraordinaires peuvent être convoqués entre les Congrès ordinaires qui ont lieu tous les quatre ans.
Le Congrès arrête dans ses grandes lignes la politique de l'USS et prend les décisions essentielles. Il élit en outre le président ou la présidente et les vice-président(e)s.