Loi sur le CO2, rente pour les travailleurs âgés, Swisscoy ou encore loi sur la protection des données: tous ces dossiers ont été repoussés après l'annulation de la session de mars en raison des mesures liées au Covid-19. Mais les parlementaires doivent maintenant remettre les ouvrages sur le métier, avec l'espoir de pouvoir traiter ces objets en juin.
La pandémie et ses conséquences, elles, retiendront toute l'attention des parlementaires durant la session extraordinaire agendée en mai. Les élus examineront les mesures gouvernementales pour soutenir l'économie et l'engagement de l'armée.
"Le Parlement doit participer à l'action du pays"
"C'est la responsabilité du Parlement de tenir le rôle que la Constitution lui donne, puisque nous avons un rôle constitutionnel clé", rappelle la présidente du Conseil national Isabelle Moret mardi dans La Matinale. "Le Parlement peut lui aussi, s'il le désire, édicter des ordonnances d'urgence, il doit surveiller l'activité du Conseil fédéral et approuver les crédits supplémentaires que le Conseil fédéral a votés. Donc le Parlement doit participer à l'action du pays face à la crise".
Lieux d'accueil adaptés
Les commissions pourront effectuer leurs travaux préparatoires soit en se réunissant physiquement, en respectant les règles d'hygiène, soit par vidéoconférence. Les commissions des Etats auront le droit à une plus grande salle au Palais fédéral, celles du National se réuniront à l'Hôtel Bellevue.
Pour la session extraordinaire, les élus siégeront physiquement - comme la Constitution l'exige - à la halle d'expositions BEA, au nord-est de la ville de Berne.
Camille Degott/oang