Les forces de l'ordre ont interrogé un Albanais de 19 ans à
Zurich-Oerlikon suite au viol collectif. Il en ressort qu'il était
présent à certains moments lors des faits, mais qu'il n'a pas
participé aux abus sexuels. Le jeune homme a été libéré, a annoncé
la police municipale.
Pas d'abus sexuels
L'affaire a provoqué un mini raz-de-marée au sein de la
direction des écoles. Dans la foulée, d'autres incidents impliquant
des élèves du même établissement scolaire ont fait surface.
L'an passé, un photomontage d'une fille les seins nus a fait le
tour de l'école, a indiqué lundi aux médias le responsable
municipal de l'instruction publique, Gerold Lauber. Alertés, la
direction de l'établissement et le service psychologique scolaire
ont conseillé à la mère de cette élève de porter plainte, ce
qu'elle n'a pas fait. Mais elle a retiré sa fille de l'école.
M. Lauber a en revanche assuré qu'en l'état actuel de l'enquête,
rien ne permettait de confirmer que cette élève avait été frappée
et abusée sexuellement par des camarades, selon une rumeur
colportée par la «SonntagsZeitung».
Il a fait par ailleurs état de «deux autres incidents» révélés par
la direction de l'école, mais sur lesquels il n'a pas donné plus de
précision. Les cas ont été «réglés avec les parents impliqués».
Dix suspects en détention
Actuellement, neuf mineurs et un jeune adulte se trouvent en
détention préventive au moins jusqu'à fin novembre. Trois autres
suspects ont été relâchés car «ils n'ont pas participé activement»
aux viols. Parmi eux, le 13e jeune encore recherché par la police
et finalement arrêté lundi matin.
Les agresseurs sous les verrous sont âgés entre 15 et 18 ans. Ils
sont d'origine étrangère, mais naturalisés pour certains. Ils
risquent «de rester enfermés jusqu'à l'âge de 22 ans» dans le pire
des cas, a dit le juge pour mineurs Christoph Hug.
Ce dernier a précisé que parmi eux, «il y avait quelques meneurs»,
les autres ayant suivi le mouvement. Le petit ami de la victime a
joué lui aussi «un rôle déterminant».
«Task force» créée
La police municipale est déterminée à éclaircir toute l'affaire,
les autres incidents et d'éventuels nouveaux cas «sans laisser
aucune lacune», a déclaré Peter Rüegger, chef du commissariat
d'enquête. Dans ce but, elle a créer une «task force» et renforcé
les effectifs affectés à ces enquêtes. M. Rüegger a fait état de
«menaces» à l'encontre de témoins interrogés par la police, tous
des élèves.
La municipalité ne reste pas non plus les bras croisés. «Je veux
faire un état des lieux dans toutes les autres écoles», a dit
Gerold Lauber. L'établissement qui a fait tristement la une des
journaux «est-il un cas unique», s'interroge le responsable de
l'instruction publique.
Système lacunaire
Le municipal veut également examiner le système existant pour
détecter et prévenir les agressions de tout genre entre élèves. Il
a laissé entendre qu'il était lacunaire. «Il faut que tous les
milieux concernés travaillent davantage en réseau», selon lui.
Gerold Lauber rencontre cette semaine encore les présidents de tous
les arrondissements scolaires de la ville.
agences/kot
L'ado violée suivie par des experts
L'adolescente de treize ans et demi violée à plusieurs reprises et par une bande de jeunes est suivie par le groupe de protection de l'enfance de l'hôpital pour enfants de Zurich.
Deux équipes du bureau de prévention de la violence accompagnent les classes des élèves impliqués dans l'affaire.
SG: élèves de 2e primaire agressés
Plusieurs élèves de 2e primaire ont été victimes d'agressions sexuelles à Rieden (SG). L'auteur des abus, commis entre avril 2005 et mai 2006, serait un élève du degré secondaire.
La présidente du conseil de l'école primaire de Rieden, Brigitte Signer Pfenniger, a confirmé à l'ATS l'information publiée mardi par divers médias. Les autorités ont pris connaissance des faits en mai.
Selon Mme Signer, le groupe d'intervention du service cantonal des écoles est immédiatement intervenu. Les agressions ont été commises en dehors des heures de classe et à l'extérieur de l'enceinte de l'école.
Les parents des victimes ont déposé plainte. L'affaire est dans les mains du juge des mineurs d'Uznach (SG), Thomas Weltert. Ce dernier n'a pas voulu donner plus d'indications.