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La cyberadministration devient une réalité

La cyberadministration diminuera les attentes au guichet
La cyberadministration diminuera les attentes au guichet
La Suisse veut rattraper son retard en matière de cyberadministration. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une stratégie visant à rendre les démarches administratives plus efficaces et plus proches de la population.

Il s'agit d'améliorer les techniques d'information et de
communication au sein des administrations fédérale, cantonales et
communales. Un maximum de prestations de service doivent être
proposées par voie électronique pour en simplifier l'accès aux
usagers, en premier lieu les citoyens et l'économie, et faciliter
le travail des fonctionnaires.

Vingt-deuxième rang européen

Les mauvaises notes de la Suisse dans ce domaine en comparaison
internationale sont à l'origine du projet. Elle n'était située l'an
dernier qu'au 22e rang d'un classement européen, en raison
notamment de difficultés liées au fédéralisme.



Le gouvernement n'a approuvé à ce jour que la stratégie nationale
pour les années 2007 à 2010, incontestée quant à son principe. Base
de la mise en oeuvre à tous les niveaux institutionnels, elle fixe
les objectifs, les grandes lignes et les processus dans le domaine
de la cyberadministration.

Convention

L'adoption de cette stratégie est une première étape. Le Conseil
fédéral a chargé le Département des finances d'affiner d'ici mai un
projet de convention-cadre précisant la collaboration entre la
Confédération et les cantons.



Cette convention incluera les points qui ont suscité des critiques
lors de la consultation. Cela a été le cas concernant
l'organisation, le financement des travaux de mise en oeuvre ainsi
que la question de l'intégration des communes dans le réseau.



ats/ruc

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Les salaires du public revus

Le Conseil fédéral a également décidé de donner plus de compétences aux départements fédéraux en matière de gestion du personnel et de fixation des salaires dès le 1er février.

Les sept départements et la Chancellerie fédérale pourront évaluer eux-mêmes toutes les fonctions rétribuées jusqu'à 180 000 francs par an au plus.

Jusqu'à présent, les rémunérations supérieurs à 100 000 francs étaient soumises à l'appréciation de l'Office fédéral du personnel (OFPER) ou du Département des finances.

Cette mesure s'inscrit dans la volonté du Conseil fédéral d'évoluer vers une gestion du personnel plus proche du secteur privé.

Il veut instaurer des licenciements plus faciles et un nouveau système salarial faisant la part belle à une composante au mérite.