Principal fait incriminé: l’envoi d’images sexuelles illégales sur les réseaux sociaux. Les garçons sont majoritairement concernés. Ils sont âgés entre 10 et 17 ans. Les très jeunes (de 10 à 14 ans) sont tout autant concernés que les autres. Les cas sont deux fois plus nombreux qu'en 2018 et cette hausse est plus visible en Suisse alémanique.
Des portables de plus en plus tôt
Reto Medici, juge pour mineur tessinois et vice président de l’Association latine des Juges des Mineurs, explique dans La Matinale de la RTS lundi que cette hausse est due au fait que les jeunes ont des portables de plus en plus tôt: "Aujourd'hui au Tessin, et je pense que c'est une donnée qui vaut pour toute la Suisse, plus de 80% des jeunes en cinquième année ont un smartphone, ce qui leur donne accès à tous ces contenus."
Pour endiguer cette hausse, Reto Medici insiste sur la nécessité de la prévention: "On doit faire de l'éducation sexuelle. Et nous, les juges des mineurs, avons un rôle à jouer en intervenant, avec des sanctions qui ont pour but la protection des jeunes et qui préviennent la récidive."
asch avec ats