Il s'agit d'enfants et d'adolescents de différentes nationalités qui se trouvent depuis des mois dans des camps de migrants sur les îles grecques, sans aucun parent. Des camps où s’entasseraient plus de 5000 mineurs non accompagnés dans des conditions de vie qualifiées de déplorables par les ONG sur place.
La Suisse a donc accepté d’accueillir 21 de ces jeunes, qui ont tous de la famille en Suisse. C’était d’ailleurs l'une des conditions sine qua non pour envisager un tel accueil. Il s’agit maintenant d'organiser leur transfert. Ce qui est pour le moins compliqué vue les restrictions de déplacement en vigueur à l’heure actuelle à cause de la pandémie de coronavirus.
1600 mineurs en Europe
La Suisse n’est pas le seul pays à s’engager de la sorte. Dix Etats membres de l’Union européenne ont promis de relocaliser 1600 mineurs non accompagnés en provenance de la Grèce. Les premiers transferts ont commencé mercredi: 12 enfants, des Afghans et des Syriens, sont arrivés au Luxembourg, et 50 autres doivent être transférés ce week-end en Allemagne.
La Suisse, elle, ne participe pas à cette initiative et s’en tient à sa collaboration directe avec les autorités grecques.
Marc Menichini/vkiss