«Les trains ne traversent pas toute la ville, mais des zones
fortement peuplées ou de grands axes routiers», a précisé dimanche
le porte-parole de l'Office fédéral des transports Davide
Demicheli, confirmant un article du «SonntagsBlick».
En collaboration avec les CFF et la compagnie privée BLS, la
Confédération a rédigé un rapport recensant les endroits les plus
exposés.
3000 km très sûrs
Le risque est qualifié d'élevé sur 72 kilomètres et de faible
sur 295 kilomètres. Des milliers de personnes pourraient mourir
dans le cas d'un accident impliquant un convoi de chlore sur ces 72
kilomètres.
Le risque est négligeable sur 3104 kilomètres, soit la majorité du
réseau ferroviaire sur lequel circulent beaucoup de convois de
marchandises dangereuses.
Des progrès depuis 2001
Un rapport analogue avait déjà été élaboré en 2001. A l'époque,
34 kilomètres étaient encore considérés comme inacceptables. Ce
n'est plus le cas dorénavant. «L'industrie chimique a fourni de
gros efforts pour améliorer la situation», a relevé Davide
Demicheli.
ats/ruc
Passages à niveau assainis
par ailleurs, un groupe de travail créé par le Conseiller fédéral Moritz Leuenberger est chargé d'assainir rapidement les 190 passages à niveau les plus dangereux de Suisse recensés en 2004.
Les passages à niveau auprès desquels on aperçoit le train moins de six secondes avant son passage sont classés comme très dangereux.
A fin 2006, 120 de ces passages étaient assainis ou éliminés; l'objectif global devrait être atteint d'ici à la fin de 2007.