Le cinéma suisse en fête à Soleure

Si le spectateur est romand, il va peut-être visionner les
oeuvres en lice pour les Prix du cinéma suisse décernés mercredi
prochain. Plusieurs n'ont pas encore été distribués de ce côté-ci
de la Sarine, en particulier «Vitus» de Fredi M. Murer.

Plusieurs primeurs

Il va surtout découvrir plusieurs longs métrages en primeur dont
«Voler est un art» du Valaisan Pierre-André Thiébaud. Son
documentaire évoque le vol de 31 millions de francs perpétré en
1990 dans une banque genevoise. Il enquête sur cette histoire et
cet argent, toujours introuvable.



Autre nouveau documentaire, «Elisabeth Kopp - Eine Winterreise» du
Bâlois Andres Brütsch. Cet ouvrage revisite les étapes de la vie
privée et politique de la première conseillère fédérale qui tomba
en disgrâce quatre ans après son accession au gouvernement.

«Marmorera» mis en avant

Outre-Sarine, la sortie ces jours de «Breakout» intéresse les
médias. Son réalisateur Mike Eschmann a notamment signé la comédie
militaire à succès «Achtung, fertig, Charlie!» en 2003. Cette fois
il sert un drame. Il raconte une tranche de la vie de jeunes coqs
zurichois branchés hip-hop et violence. Le personnage principal
finit en maison de correction.



Parmi les fictions dévoilées à Soleure figure «An die Grenze» du
Bernois Urs Egger dont l'action se déroule en 1974. Un jeune homme
est envoyé à la frontière entre les deux Allemagne. Il y vit son
premier amour et la perte de ses illusions.



Les organisateurs appuient «Marmorera» du Zurichois Markus
Fischer. Ce film qui débarque jeudi 25 en Suisse alémanique lancera
le festival lundi et sera projeté encore deux fois. Le scénario
mise sur l'étrange et le mystère: une jeune inconnue est sauvée
d'un lac des Grisons et devient la patiente d'un psychiatre.



ats/cab