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Confinement: les jeunes de 2020, une génération sacrifiée?

Dans les transports publics, nombreux sont les personnes avec les yeux rivés sur leur smartphone. [KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF]
Trois jeunes dans un transport public. - [KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF]
Les écoles, les universités à l’arrêt, un marché du travail dévasté et une économie qui aura besoin de longs mois avant de repartir... Le philosophe André Comte-Sponville s’interroge sur le confinement et pose la question sans tabou: a-t-on sacrifié les jeunes pour sauver les plus âgés?

La question est épineuse. Et loin de lui l’idée d’opposer entre elles les générations. Mais, âgé de 68 ans, le philosophe André Comte-Sponville se sent légitime, pour ouvrir le débat.

"Pour sauver nos vies de vieillards, on est en train de ruiner la jeunesse de notre pays", estime-t-il.

"Je ne dis pas qu’on a eu tort de confiner, mais je dis que ça me donne envie de pleurer", ajoute André Comte-Sponville.

À l’heure du déconfinement, à l’heure où on se prépare à entrer dans le monde d’après, Point J lance la réflexion sur les jeunes générations dont l’avenir est aujourd’hui suspendu à la pandémie et aux décisions prises par nos dirigeants.

>> L'épisode complet :

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Confinement: a-t-on sacrifié les jeunes pour sauver les plus âgés ? / Le Point J / 10 min. / le 27 avril 2020

Caroline Stevan, Jessica Vial et Davy Bailly-Basin

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