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Jérôme Valcke sera jugé en septembre dans le cadre du 2e procès FIFA

L'ancien secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke (ici en 2014). [AP/Keystone - Christophe Ena]
Jérôme Valcke sera jugé en septembre dans le cadre du 2e procès FIFA / Le Journal horaire / 31 sec. / le 28 avril 2020
Le Tribunal pénal fédéral a fixé au 14 septembre le procès de l'ancien secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke, du président du club du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi et d'un autre accusé. Il s'agit du deuxième procès de l'affaire FIFA.

Ces trois personnes sont accusées de gestion déloyale et instigation à la gestion déloyale, de falsification de documents et de corruption passive. L'action pénale a été ouverte en mars 2017.

Nasser Al-Khelaifi, qui est aussi à la tête de la société qatarie BeIN Media Group, est accusé d'avoir accordé des avantages au Français Jérôme Valcke en échange des droits de télévision sur les matchs de la Coupe du monde de football de 2026 et 2030.

Luxueuse propriété en cadeau

Jérôme Valcke, alors bras droit de l'ancien président de la FIFA Sepp Blatter, aurait reçu une luxueuse propriété en Sardaigne. L'accusation reproche à Nasser Al-Khelaifi et au troisième prévenu - un homme d'affaires dans le domaine des droits du sport - d'instigation à la gestion déloyale envers Jérôme Valcke.

L'homme d'affaires lui aurait remis trois paiements d'un montant total de 1,25 million d'euros. En retour, le Français devait veiller à ce que la société MP & Silva LTD obtienne les droits médiatiques en Italie pour les championnats du monde de 2018 et 2022 ainsi que d'autres événements.

La société TAF Sports Marketing devait recevoir les droits médiatiques en Grèce pour les championnats du monde de 2026 et 2030 ainsi que pour d'autres tournois.

Premier procès tombé à l'eau

Le premier procès dans le cadre de l'affaire FIFA vient de se clore sans jugement. Entamés le 9 mars, les débats ont été reportés en raison du coronavirus et un verdict n'a pas pu être rendu avant le délai de prescription lundi 27 avril.

Le procès visait les anciens présidents de la Fédération allemande de football (DFB) Theo Zwanziger et Wolfgang Niersbach, l'ancien secrétaire général de la DFB Horst R. Schmidt et le Suisse Urs Linsi, ex-secrétaire général de la FIFA. Les quatre hommes étaient accusés de malversations en marge de la Coupe du monde 2006 en Allemagne.

>> Lire : Le procès FIFA finit par sombrer en raison du Covid 19

ats/oang

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Demandes de récusations

Réagissant dans un communiqué, les avocats de Nasser Al-Khelaïfi ont souligné que "cette affaire est totalement infondée" et "l'accusation manifestement artificielle".

Ils indiquent également qu'il "n'est pas du tout certain que l'affaire ira de l'avant", expliquant avoir demandé la récusation de plusieurs procureurs en charge du dossier et avoir déposé une "plainte pénale" après plusieurs "fuites".