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L'UDC discute de sa stratégie électorale

L'UDC Ueli Maurer sera donc aussi soutenu par les radicaux
Ueli Maurer n'a pas été tendre avec Doris Leuthard
L'UDC s'engage dans la campagne pour les élections fédérales en identifiant deux ennemis: l'Union européenne et le camp rose-vert. Réunis à Payerne (VD), les délégués ont par ailleurs appelé à voter "non" à la caisse unique le 11 mars.

Devant les délégués, le président du parti Ueli Maurer a posé
l'équation suivante: davantage d'UDC signifie davantage de Suisse.
Ceci en opposition à la gauche et aux Verts qui n'envisagent, selon
lui, rien d'autre que de liquider la patrie.



Alors que l'Union démocratique du centre porte les valeurs
fondatrices de la culture chrétienne occidentale, le camp opposé
est composé de profiteurs, de dilapidateurs et de beaux
parleurs.

Fiscalité au menu

Ueli Maurer s'en est ensuite pris personnellement au nouvel
ambassadeur de l'Union européenne (UE) à Berne, l'Autrichien
Michael Reiterer, donneur de leçons notamment en matière fiscale.
Ueli Maurer estime que le Conseil fédéral doit faire preuve de
davantage d'assurance et ne pas se contenter d'attendre passivement
la prochaine offensive.



Dans ce domaine, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a
marqué des points aux yeux de l'UDC pour avoir résisté aux attaques
contre le système fiscal suisse, contrairement à Doris Leuthard,
qui a essuyé les critiques d'Ueli Maurer (lire
ci-contre
).

Le fauteuil de Christoph Blocher défendu

Les délégués ont par ailleurs défendu la place de Christoph
Blocher au gouvernement. Ils ont approuvé la stratégie du parti:
passer dans l'opposition si leurs deux conseillers fédéraux ne sont
pas réélus en décembre. «L'UDC est forte est s'occupe des vrais
problèmes. Voilà pourquoi le camp rouge/vert veut empêcher la
réélection de Christoph Blocher», a affirmé la conseillère
nationale Jasmin Hutter.



La Saint-Galloise a présenté la stratégie de l'UDC pour contrer
ces velléités. Christoph Blocher et Samuel Schmid seront candidats
à l'élection au gouvernement en décembre 2007. Si l'un d'eux n'est
pas réélu, l'UDC quittera le gouvernement et entrera dans
l'opposition. Pas question non plus d'accepter l'élection d'un
candidat non officiel. Celui-ci serait exclu du groupe
parlementaire.

Violence des jeunes abordée

En relation avec la violence des jeunes, le président de l'UDC
demande aux autorités une entière transparence quant à la
nationalité et à l'origine des auteurs de violences. Celui qui,
accueilli dans un pays, ne respecte pas ses lois et ses usages
sociaux, religieux ou culturels doit partir. Toute indulgence est
ici déplacée, selon le conseiller national zurichois, dont le parti
songe à lancer une initiative populaire sur cette
problématique.



ap/ats/hof

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"Non" à la caisse unique

L'UDC recommande de voter «non» à la caisse maladie unique le 11 mars.

A l'unanimité des 364 délégués présents, l'assemblée a confirmé la position prise vendredi par la comité directeur du parti.

La direction du parti a renoncé à une discussion en plenum, arguant un manque de temps.

Calmy-Rey saluée, Leuthard critiquée

La cheffe des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey a eu droit à des paroles inhabituellement élogieuses venant de l'UDC.

Dans le cadre de la polémique sur la fiscalité, la conseillère fédérale socialiste a pour une fois su faire barrage, ce qui réjouit beaucoup l'UDC.

La ministre de l'économie Doris Leuthard (PDC) n'a pas le même mérite, selon Ueli Maurer, qui lui reproche d'avoir critiqué le système fiscal helvétique dans les médias.