Aux termes de l'accord, les deux parties abandonnent les
procédures juridiques engagées. Alfred Strohmeier avait été mis à
la porte après s'être publiquement opposé au projet de
rapprochement entre l'Institut de microtechnique de Neuchâtel et
l'EPFL.
Bras de fer juridique
Renvoyé en février 2007, Alfred Strohmeier avait fait recours
devant le Tribunal administratif, qui a récemment jugé qu'il était
effectivement compétent pour statuer sur ce litige. Le Conseil
d'Etat a fait appel au Tribunal fédéral contre cette décision,
considérant que les tribunaux civils étaient compétents.
De récentes discussions entre les deux parties ont permis de
résoudre le différend, selon le communiqué de la Chancellerie
d'Etat. Les procédures en cours ne seront pas poursuivies.
Selon le communiqué, les deux parties n'apporteront «aucune
information complémentaire» à ce qui a été diffusé. Contacté par
l'ATS, le président du gouvernement Fernand Cuche, annoncé
«absent», ne s'est pas prononcé sur le montant de l'indemnisation
accordée au recteur avec de l'argent public.
ats/sun
Dialogue impossible
Source du litige, le recteur de l'Université avait notamment convoqué une conférence de presse à l'insu du Conseil d'Etat pour expliquer que l'intégration de l'Institut de microtechnique de Neuchâtel à l'EPFL ne correspondait pas au projet originel et que tant l'Université que le canton seraient perdants.
Le gouvernement avait invoqué une impossibilité de dialoguer et une rupture des liens de confiance pour le licencier.