La décision d'entrée en matière est le résultat de consultations
menées mercredi entre le Conseil d'Etat et les représentants des
villes de La Chaux-de-Fonds, Le Locle et Neuchâtel, a indiqué jeudi
le gouvernement neuchâtelois. Les sites de la HE Arc pourraient
ainsi être regroupés à Neuchâtel à la rentrée académique 2008.
Cette solution devrait avoir un caractère provisoire, dans
l'attente d'un regroupement des sites à La Chaux-de-Fonds.
Régler le problème des transports
Berne et le Jura proposent que la question de la relocalisation
soit abordée le moment venu, quand sera réglée la question de
l'accessibilité des Montagnes neuchâteloises par les transports
publics. La décision d'entrée en matière requiert la mise en oeuvre
de «mesures d'accompagnement», indique encore le gouvernement
neuchâtelois. Ce dernier ne dit pas, cependant, ce qu'il entend par
là. Dans son communiqué, il se contente de préciser qu'aucune
information supplémentaire ne sera transmise pour l'heure.
Selon le Conseil d'Etat, les «mesures d'accompagnement» devront
être discutées avec le comité stratégique de la HE Arc, qui réunit
des représentants des trois cantons partenaires. Parallèlement, le
gouvernement neuchâtelois discutera avec les trois villes du canton
de l'affectation future de l'Ecole d'ingénieurs du Locle.
ats/jab
Satisfaire aux exigences des HES
Dans un premier temps, Berne et le Jura avaient proposé le regroupement des sites de la HE Arc à Neuchâtel, avec le maintien de centres de formation à St-Imier (BE) et Delémont (JU). Le Conseil d'Etat neuchâtelois avait rejeté cette proposition, qui excluait des Montagnes neuchâteloises la formation en ingénierie.
Berne et le Jura avaient alors reformulé une proposition laissant ouverte la possibilité d'une localisation de la formation en ingénierie dans les Montagnes. Le regroupement des sites de la HE Arc doit permettre de satisfaire aux critères de masse critique imposés par la Haute école de Suisse occidentale (HES-SO).