Les Allemands, les Portugais et, généralement, les étrangers
bien qualifiés, ont été plus nombreux à s'installer en Suisse.
Parmi les 4'051 millions de résidants permanents actifs occupés en
Suisse, une personne sur cinq était de nationalité étrangère au
deuxième trimestre 2006, selon l'enquête suisse sur la population
active publiée mardi l'Office fédéral de la statistique
(OFS).
Ce chiffre ne comprend pas les quelque 250'000 frontaliers,
titulaires d'une autorisation de courte durée et personnes dans le
processus d'asile. Le nombre des actifs occupés de nationalité
suisse a progressé de 1,8% ou de 57'000 personnes. La grande
majorité, soit 63%, des travailleurs étrangers étaient originaires
d'un pays de l'UE ou de l'AELE.
ap/sch
Surtout dans la construction
Les Allemands, présents en majorité en Suisse alémanique, sont actifs surtout dans la construction, comme infirmières, ingénieurs et dirigeants d'entreprise. «Il ne s'agit en général pas de chômeurs qui viennent en Suisse, mais de personnes hautement qualifiées», a précisé Dominique Boillat, porte-parole de l'Office fédéral des migrations.
Une explication tient au fait que les salaires helvétiques pour les employés bien formés sont plus élevés qu'en Allemagne.
Les Italiens en tête
Parmi les nationalités représentés, 19,2% venaient d'Italie, 18,7% de l'Ouest des Balkans, 12,1% d'Allemagne, 12,1% également du Portugal et 5% de France.
Par rapport à la même période de l'année précédente, une nouvelle hausse des actifs occupés allemands (+10,6%) et portugais (+7,4%) a de nouveau été observée.
Le recul observé les années précédentes chez les actifs occupés italiens (-3,2%) et ceux provenant de l'Ouest des Balkans (-1,5%) s'est poursuivi.