La pratique du vélo connaît une popularité croissante. De plus en plus de personnes utilisent des bicyclettes électriques pour se rendre au travail. La petite reine gagne aussi en importance face aux transports publics bondés et aux bouchons sur les routes.
Les voies cyclables contribuent non seulement à désenchevêtrer le trafic, mais aussi à accroître la sécurité routière. Les problèmes de cohabitation avec les automobilistes sont réduits.
Obligations et libertés
Le projet de loi prévoit une obligation pour les cantons de construire des pistes cyclables. Si des voies sont supprimées, elles devront être remplacées par de nouvelles. Les cantons auront la liberté de décider eux-mêmes de l'aménagement concret du réseau.
La Confédération, les cantons et les communes devront se coordonner afin d'harmoniser les pistes cyclables avec les autres infrastructures existantes, comme les routes ou les cours d'eau. L'entretien des voies cyclables est du ressort des cantons.
Terrains disponibles
La Confédération pourra également réaliser des pistes cyclables sur les terrains qui lui appartiennent, par exemple au niveau des jonctions autoroutières ou sur les routes nationales à trafic mixte. Une telle voie a déjà été réalisée le long de la route du col du Gothard, entre Göschenen (UR) et Andermatt (UR).
Sous certaines conditions, la Confédération pourra mettre à disposition des terrains. Elle pourra également soutenir les organisations privées spécialisées.
Sur le modèle des chemins pédestres
Le projet de loi sur les voies cyclables s’inspire de la loi sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre. Mais les règles concernant les pistes cyclables ne sont pas intégrées à cette dernière. Le trafic cycliste est important et les exigences sont différentes.
La consultation est ouverte jusqu'au 4 septembre.
ats/jpr