Promotion Santé Suisse analyse les données des services médicaux scolaires de 14'531 enfants et adolescents dans les villes de Bâle, Berne et Zurich depuis l'année scolaire 2005/2006.
La légère hausse observée cette année par rapport à l'an dernier (+0,3%) s’explique par une part plus élevée de jeunes de 14 à 16 ans en surpoids. Ils étaient 25% lors du dernier examen, contre 26,2% cette année, soit le plus haut pourcentage depuis le début des relevés en 2005, à égalité avec 2010. Il faudra observer avec attention s'il s’agit d’une nouvelle évolution, a expliqué mercredi Promotion Santé Suisse.
L’origine sociale, la nationalité et le lieu de scolarisation jouent toujours un rôle dans la prévalence du surpoids et de l’obésité, mais la nationalité a moins d’influence sur cette évolution que l’origine sociale et son importance se réduit petit à petit.
Du mieux chez les moins de 14 ans
Sur le long terme, le monitoring de l’indice de masse corporelle IMC affiche toutefois "une évolution prometteuse depuis le début des mesures en 2005", estime l'instituation. Au niveau du premier cycle, la part d’enfants en surpoids et obèses a nettement reculé, passant d'un pic de 16,4% lors de l'année scolaire 2006-2007 à 12,3% pour l'année 2018-2019.
Au niveau du 2ème cycle, une tendance positive se dessine également, avec 18,9% d'enfants obèses, contre 22,3% en 2007-2008.
Promotion Santé Suisse et les cantons encouragent l’activité physique des enfants et des adolescents grâce aux programmes d’action cantonaux. Des projets tels que Gorilla, Défi Vélo ou MidnightSports s’adressent spécifiquement aux élèves du niveau secondaire.
ats/vic