Jusqu'au milieu du 20e siècle, l'armée suisse a déposé des munitions et des éléments de munitions dans ces trois lacs pour s'en débarrasser. Depuis 2012, un monitorage est effectué suite à une estimation de mise en danger.
Les échantillons ont été soumis à des tests pour détecter la présence de substances explosives, comme la nitroglycérine, et de métaux lourds, comme le plomb et le mercure, indique mardi le Département fédéral de la défense (DDPS). La concentration de substances nocives n’a pas atteint le seuil de détection pour l’écrasante majorité des échantillons de sédiments.
Pas besoin de surveillance
D’infimes traces d’explosifs provenant des munitions immergées n’ont été repérées que dans quelques carottes de sédiments. Des traces de TNT ont été identifiées sur deux échantillons prélevés dans le lac de Thoune et dans celui des Quatre-Cantons. Des traces d'un explosif qui ne provient pas des munitions militaires ont été découvertes dans les eaux interstitielles du lac de Brienz.
Les sites où ces munitions ont été immergées sont inscrits dans le cadastre des sites pollués du DDPS. Selon les examens réalisés jusqu'à présent, ils ne nécessitent ni surveillance, ni assainissement.
Mais le DDPS poursuivra le monitorage une fois tous les dix ans. Les eaux des lacs seront testées tous les cinq ans afin de détecter rapidement d'éventuels changements.
ats/gma