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FA/18: Samuel Schmid en négociation à Sion

Des membres de l'association "Ras-le-bol" ont manifesté à Sion
Des membres de l'association "Ras-le-bol" ont manifesté à Sion
En visite à Sion, le conseiller fédéral Samuel Schmid a proposé des solutions pour remédier aux nuisances engendrées par les vols de FA/18 sur la capitale valaisanne. En parallèle, plus de 200 manifestants étaient réunis.

Samuel Schmid a rencontré les autorités cantonales et communales
concernées, ainsi que les représentants de l'Association des
riverains de l'aéroport (ARAS). Le conseiller fédéral a souligné
que beaucoup d'efforts avaient déjà été consentis pour remédier aux
nuisances engendrées par les avions militaires.

Moins de Tigers

Des améliorations sont encore possibles. A commencer par la
poursuite, sans tarder, des mesures d'assainissement des logements
par la pose de fenêtres anti-bruit. Des mesures qui seront
appliquées sans attendre la fin de la consultation du nouveau plan
sectoriel militaire qui contiendra un nouveau cadastre du
bruit.



Un prolongement de la piste doit également être étudié, qui
réduirait le nombre de décollages avec post-combustion. Enfin,
l'arrivée prévue en fin d'année des avions PC 21, peu bruyants,
permettra de diminuer les vols de Tigers.

Dialogue constructif

Samuel Schmid s'est déclaré «convaincu que des solutions
constructives peuvent être trouvées par le dialogue». Dans cet
esprit, un groupe de travail composé de l'Etat, des communes
concernées et de l'ARAS a été constitué afin de travailler de
manière concrète et transparente.



La visite de Samuel Schmid était planifiée de longue date. «Elle
n'a pas été décidée sous la pression médiatique ou populaire», a
pour sa part souligné le conseiller d'Etat Jean-René Fournier. La
rencontre s'est déroulée dans une ambiance franche et
détendue.



ats/ant

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"Ras-le-bol" manifeste dans la rue

En marge de la visite de Samuel Schmid à Sion, plus de 200 personnes s'étaient réunies devant le Palais du gouvernement pour protester contre la présence des F/A-18 en Valais.

Cette manifestation était organisée par l'association «Ras-le-bol» qui n'avait pas été conviée à la table des négociations.

Dans les rangs des manifestants, le conseiller national Stéphane Rossini (PS/VS) a souligné l'enjeu économique que représente, pour un canton touristique, la suppression des vols militaires. «Cet enjeu est aujourd'hui largement supérieur à des enjeux militaires plus que théoriques», a-t-il déclaré.

L'association «Ras-le-bol» milite pour la suppression de tous les vols d'avions à réaction militaires en Valais. Elle dénonce la pollution et les nuisances sonores engendrées par ces appareils. Elle ne propose pas de solutions concrètes mais veut susciter une prise de conscience.