A Zurich ou à Winterthour, plusieurs piscines ont pu accueillir des nageurs et nageuses, moyennant des mesures de protections drastiques. Le nombre de personnes est restreint dans chaque établissement, en fonction de sa taille.
Chaque commune est libre d'interpréter le message de l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP) à sa manière. Ainsi, dans les 13 piscines qui ont ouvert lundi à Zurich, par exemple, le temps passé dans l’enceinte de la piscine est limité à une heure et demie.
Pas de détente au soleil
Pour les piscines en plein air, les surfaces de détente ne sont pas ouvertes, car seule une offre sportive est possible. L’utilisation des piscines pour les loisirs reste interdite par la Confédération.
En effet, l’ordonnance 2 du Conseil fédéral autorise la réouverture et l'utilisation des installations nécessaires à l'exercice d'activités sportives. Si les piscines sont utilisées à cette fin et qu'un concept de protection approprié existe, elles peuvent être ouvertes, uniquement pour s'entraîner, seul, en petit groupe ou dans le cadre d'activités de club.
"Röstigraben" des grands bassins
En Suisse romande cependant, aucun bassin n'est encore accessible. Pour Odile Rochat, cheffe service sports de la ville de Nyon et présidente de la section romande de l'Association suisse des services des sports, cette différenciation est due à plusieurs facteurs.
"La réouverture des piscines ne peut se faire que dans des grandes villes, car cela nécessite de grands établissements, avec beaucoup d'infrastructures" explique-t-elle. Par ailleurs, la situation est différente car "la Suisse romande a été plus touchée que la Suisse alémanique" par le Covid-19.
Enfin, le confinement a également retardé la préparation des piscines extérieures en vue de l'été. Mais il devrait être possible de nager en Romandie dès le 8 juin.
Théo Jeannet/jop