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Assurance maladie: le PS ne lâche pas prise

Stéphane Rossini et Ursula Wyss mardi à Berne: le PS reste déterminé
Stéphane Rossini et Ursula Wyss mardi à Berne: le PS reste déterminé
Après la défaite cinglante encaissée dimanche sur la caisse unique, le PS revient à la charge avec de nouvelles propositions. Il veut «corriger les graves carences» dans l'application de la loi sur l'assurance maladie.

Lors des séances des groupes parlementaires mardi, l'assurance
maladie a fait l'objet de discussions chez les socialistes. L'UDC
et le PRD ont parlé de la 5e révision de l'AI, le PDC de
financement hospitalier et les Verts de politique énergétique.

Le PS veut «corriger les graves carences» dans l'application de
la loi sur l'assurance maladie (LAMal). Dans une première série de
mesures, le parti exige l'interdiction des caisses bon marché
réservées aux «bons risques», une stricte séparation de l'assurance
de base et des contrôles renforcés des caisses et de leur
organisation faîtière Santésuisse.



Le PS veut aussi des dispositions détaillées en matière de
transparence (en particulier sur la fixation des primes et la
politique de réserves), la création d'un seul fonds de réserve pour
l'ensemble des caisses et, enfin, il demande la garantie que les
primes sont utilisées uniquement dans le but prévu par la loi.

La réforme hospitalière du PDC

Le groupe PDC s'est penché quant à lui sur le financement
hospitalier. Des réformes dans ce domaine sont indispensables. Le
groupe se prononce pour un financement par des forfaits liés aux
prestations. Selon lui, le partage du financement entre cantons et
assureurs doit être réglé dans la loi, et les cantons doivent
dresser une liste des hôpitaux.



Ils doivent participer au financement de tous les établissements,
publics ou privés, figurant sur cette liste. Une planification
nationale pour la médecine de pointe est urgente, réclame le
groupe. Si les cantons n'arrivent pas à se mettre d'accord, la
Confédération doit intervenir.



ats/sun

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AI : la «gabegie» du PS dénoncée

L'assurance invalidité (AI) a occupé l'UDC, qui refuse une augmentation de la TVA pour son assainissement. C'est une grosse erreur politique d'effacer l'ardoise de l'AI sans combattre les abus, écrit le groupe UDC.

Des «invalides simulateurs et autres parasites sociaux» se sentiraient encouragés. Avant de parler remboursement de la dette de l'AI, il faut combattre les abus, qui sont nombreux, selon l'UDC.

A dessein ou pas, des gens perçoivent une rente à laquelle ils n'ont pas droit. La 5e révision de l'assurance est l'occasion de faire de l'ordre.

Après 15 ans de politique rose-verte imposée à l'AI, la situation échappe aujourd'hui à tout contrôle, au point que la dette s'élève désormais à 10 milliards de francs parce que des rentes sont distribuées à tour de bras.

Le groupe PRD dénonce également la «gabegie» causée par la gauche dans l'AI. De premières mesures prises par le radical Pascal Couchepin montrent que le nombre de rentiers s'est stabilisé, selon les radicaux.

Pour l'assainissement, cela ne suffit pas: la 5e révision est urgente et le peuple doit l'approuver le 17 juin. Même après un «oui», il subsistera un trou financier.

Pour le combler, le PRD se dit prêt a une hausse temporaire de la TVA et refuse d'augmenter les déductions sur le salaire comme le préconisent l'UDC et le PS.