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Coûts de la santé toujours plus élevés

Les coûts de la santé continuent d'augmenter
Les coûts de la santé continuent d'augmenter
Les coûts de la santé pourraient approcher la barre des 60 milliards de francs l'an prochain. L'Office fédéral de la statistique (OFS) table sur une croissance annuelle de 3,9% en 2007 et 2008.

L'effet de cette hausse sur les primes maladie n'est pas encore
établi. Pascal Couchepin a promis tout au long de la campagne
contre l'initiative pour la caisse unique des augmentations
moyennes de primes limitées à environ 2% pour 2008 et 2009.

Effet incertain sur les primes

Certains assureurs sont même allés jusqu'à annoncer des hausses
moyennes de 1 à 1,5% pour les prochaines années. Les statisticiens
préfèrent ne pas se mouiller.



«Il n'est pas possible de comparer les prévisions publiées par
l'Office fédéral de la santé publique concernant les primes et les
prévisions de l'OFS en raison de la méthodologie différente»,
affirment les auteurs de l'étude publiée lundi.

Coûts 2006 pas fixés

Les coûts définitifs du système de santé ne sont pas encore
disponibles pour 2006. Les dépenses devraient néanmoins atteindre
quelque 55 milliards, soit 2 milliards de plus qu'en 2005, d'après
les projections de l'OFS. Elles devraient s'élever à environ 57,1
milliards cette année et à 59,3 milliards en 2008, ce qui
correspond à une croissance annuelle de 3,9 %.



Pour 2006 et 2007, les statisticiens estiment les prestations
brutes de l'assurance maladie obligatoire à 21,1 et à 22,4
milliards de francs. L'Office de la santé publique table quant à
lui sur un volume de primes de l'assurance de base atteignant
respectivement 19,3 et 20,1 milliards pour ces deux années.



ats/mk

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Tendance endémique à consommer

La volonté des autorités de contenir l'augmentation des coûts de la santé se heurte à la tendance endémique à une consommation accrue des soins, constate l'OFS.

A long terme, il est probable qu'une hausse contenue des coûts ira de pair avec la maîtrise du volume des prestations de l'assurance maladie obligatoire et avec des hausses de primes moins importantes.

«Seuls des changements significatifs dans le financement du système de santé et de l'assurance maladie de base pourraient interférer dans le parallélisme de ces évolutions», estiment les auteurs de l'étude.