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Financement des hôpitaux débattu au National

Les patients devraient pouvoir choisir n'importe quel hôpital
Les patients devraient pouvoir choisir n'importe quel hôpital
Le National, qui débat du financement des hôpitaux, a accepté mercredi d'inscrire dans la loi sur l'assurance-maladie (LAMal) le libre choix des assurés en ce qui concerne les hôpitaux par 132 voix contre 30.

Ainsi, un patient pourra choisir n'importe quel hôpital de
Suisse, si cet établissement figure sur une liste cantonale.



Par ailleurs, les prestations des hôpitaux aussi bien publics que
privés devraient pouvoir être financées par les cantons et les
assureurs. La Chambre du peuple a refusé de faire davantage peser
la balance d'un côté que de l'autre. Les hôpitaux seront admis
s'ils correspondent à la planification établie par les cantons pour
couvrir leurs besoins.

Vaine opposition de la gauche

La gauche voulait biffer la précision selon laquelle les
organismes privés doivent être prise en considération de manière
adéquate. Il faut éviter de faire un pas vers une politique qui
saperait la planification. Les hôpitaux publics ou financés par des
fonds publics ne doivent pas être évincés au profit des privés dont
le rôle doit rester subsidiaire, a plaidé en vain Jacqueline Fehr
(PS/ZH). Sa proposition a été rejetée par 103 voix contre 53.



La droite n'a pas eu de succès en réclamant d'appliquer des
principes analogues à ceux de la loi sur les marchés publics. Les
cantons risquent d'opter pour la facilité en privilégiant les
hôpitaux publics au détriment d'autres offres plus efficaces, a
critiqué en vain Claude Ruey (PLS/VD).



agences/hof

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Révision de la LAVI sous toit aux Etats

Le Conseil des Etats a mis mercredi sous toit la révision de la loi sur l'aide aux victimes d'infractions (LAVI).

Les Suisses victimes d'un attentat ou d'une autre infraction à l'étranger ne pourront bientôt plus être dédommagés par les pouvoirs publics.

Ces cas exceptionnels, comme les victimes de l'attentat de Louxor, continueront d'être traités à part au moyen d'une réglementation spéciale, a assuré le ministre de la justice Christoph Blocher.

Avec la nouvelle loi, l'aide aux victimes sera toujours accordée, mais plus la réparation car les infractions commises à l'étranger sont extrêmement difficiles à prouver.

L'Etat ne peut se charger que de la sécurité de ses habitants sur son propre territoire, a approuvé la majorité bourgeoise du Parlement.

Pour éviter une dérive à l'américaine contestée par la gauche, les dédommagements seront plafonnés.