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Quand Le Pen prend Ch.Blocher en modèle

Les propos de Jean-Marie Le Pen n'ont pas plu au DFJP
Les propos de Jean-Marie Le Pen n'ont pas plu au DFJP
Le candidat de l'extrême droite française à l'élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen, a déclaré mercredi que certaines mesures sur l'immigration qu'il propose étaient comparables à celles mises en place en Suisse.

Le DFJP a contesté ces remarques. «Ce que j'ai dit concernant la
Suisse est le résumé exact de la politique suisse d'immigration»,
qui est «celle de Christophe Blocher», chef du Département fédéral
de justice et police (DFJP), a déclaré mercredi Jean-Marie Le Pen,
le champion de la «préférence nationale».

Louanges peu appréciées

Dans une conférence de presse à Paris la semaine dernière, Jean
Marie Le Pen avait à plusieurs reprises pris en exemple la
politique suisse en matière d'immigration.



Mais ces louanges n'avaient pas été du goût de Livio Zanolari,
porte-parole du DFJP, qui a estimé que le conseiller fédéral et
Jean-Marie Le Pen «n'ont pas les mêmes buts, ni les mêmes
principes». «Christoph Blocher n'a ni l'intention, ni l'intérêt de
rencontrer Jean-Marie Le Pen», a-t-il déclaré mardi.

Le Pen persiste

Dans sa réponse mercredi, Jean-Marie Le Pen maintient que la
Suisse applique «la préférence nationale», puisqu'un étranger non
européen «ne peut s'installer en Suisse s'il n'est pas recruté pour
un poste de travail défini» et s'il n'a pas «apporté la preuve
qu'aucun travailleur suisse ou européen n'a été trouvé pour
l'occuper».



La Suisse «refuse l'asile à toute personne qui n'a pas de papiers
d'identité», maintient également Jean-Marie Le Pen, alors qu'en
réalité la loi sur l'asile prévoit une possibilité de recours en
cas de preuves tangibles de bonne foi.



ats/cab

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Le Pen gonflé à bloc

Jean-Marie Le Pen assure que ses adversaires qui "essayent de courir derrière" lui le "renforcent", dans une interview publiée mercredi dans Le Monde.

Les thèmes de prédilection du président du Front national, l'immigration, l'insécurité et l'identité nationale, sont récemment revenus en force dans la campagne, notamment grâce à Nicolas Sarkozy.

Jean-Marie Le Pen avait créé un séisme politique en 2002 en arrivant second devant le Premier ministre socialiste Lionel Jospin. Il reste persuadé que ce scénario va se répéter le 22 avril.

Il parie que Bayrou "va se dégonfler comme une baudruche" et que Ségolène Royal "va faire un bide", jugeant qu'"elle n'est pas du tout à la hauteur".

Selon le dernier sondage Ipsos publié mercredi, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 31,5% des intentions de vote devant la socialiste Ségolène Royal, créditée de 25%.

François Bayrou arrive troisième à 18,5% devant Jean-Marie Le Pen à 13%.