Le rôle et l'action des femmes ont été déterminants dans la gestion de la crise du coronavirus, selon elles. Les signataires estiment qu'il est temps d'honorer l'engagement des femmes à sa juste valeur.
Les revendications sont connues et elles restent valables en temps de crise: davantage de femmes parmi les décideurs, égalité salariale, meilleures perspectives professionnelles, moins de violence contre les femmes, plus de soutien aux femmes migrantes. Mais nombre de ces préoccupations ont disparu au cours de la situation actuelle
Pour la PLR Claudine Esseiva, présidente de BPW, qui défend les intérêts des femmes cadres et dirigeantes, les femmes pourraient être les grandes oubliées de l'après-Covid: "On veut s'assurer que la voix des femmes soit entendue pour pouvoir décider sur le post-Covid. Il est très important de se faire entendre", a-t-elle déclaré dans le 12h30.
Des réactions agacées
C'est pourquoi cet appel a été lancé la veille de la session d'été des Chambres fédérales. Il est signé entre autres par les collectifs de la grève des femmes, mais aussi par des organisations de tous bords.
Les premières réactions, dans les pages commentaires de la presse alémanique, sont plutôt agacées. "Et voilà, les féministes qui en remettent une couche ..."
Mais pour Claudine Esseiva, "les femmes veulent aussi aider et soutenir toute l'économie suisse à se remettre en route mais pas en retombant dans les clichés des années 90".
Alain Arnaud/lan