La pollution de l'air est l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Elle causerait chaque année 8,8 millions de morts prématurées dans le monde, davantage que le tabac (7,2 millions) ou le HIV (1 million).
En Suisse, la pollution à l’ozone et aux particules fines nous fait perdre en moyenne 1,5 année d’espérance de vie, selon les chiffres de la Société européenne de cardiologie. Cette perte d'espérance de vie est légèrement moins élevée qu'elle ne l'est dans les pays voisins: -1,6 an en France, -1,9 an en Italie, -2 ans en Autriche et -2,4 ans en Allemagne.
A l'aide de lois sévères, la situation peut toutefois être améliorée, comme c'est le cas en Australie, qui n'enregistre plus que 0,8 an de perte d'espérance de vie. Si les Etats-Unis se situent dans la même fourchette que les pays de l'UE, d'autres pays en revanche se situent parmi les mauvais élèves, comme la Chine (-4,1 ans) et le Tchad (-7,3 ans), sachant que la moyenne mondiale de -2,9 ans.