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L'origine des nouvelles contaminations au coronavirus en Suisse

Le nombre de contaminations au coronavirus diminue fortement en Suisse, mais la vigilance reste de mise.
Le nombre de contaminations au coronavirus diminue fortement en Suisse, mais la vigilance reste de mise. / 19h30 / 1 min. / le 5 juin 2020
En l'espace de deux mois, le nombre de contaminations au coronavirus est passé d'un millier par jour à une quinzaine aujourd'hui. Mais le virus ne s'éteint pas et des nouveaux cas positifs sont encore testés. D'où proviennent ces foyers?

Les autorités sanitaires suisses continuent de traquer les nouveaux cas de coronavirus. Ces dernières semaines, le rythme des contagions a considérablement ralenti et les nouveaux cas deviennent presque "difficiles à trouver".

A Neuchâtel, par exemple, comme dans les autres cantons romands, on les compte sur les doigts d'une main. "Un cas tous les deux à trois jours", affirme le médecin cantonal Claude-François Robert: "La majorité de ces cas sont des gens qui ont eu le Covid dans le courant du mois de mars ou début avril, donc qui ne sont plus contagieux". Des "vieux Covid", comme il les appelle.

Une quinzaine de cas par jour en Suisse

Au niveau suisse, depuis deux semaines, on dénombre en moyenne une quinzaine de nouveaux cas quotidiens sur des milliers de tests réalisés chaque jour dans le pays.

Les cantons les plus affectés restent plus ou moins les mêmes que durant le pic de l'épidémie: Genève, Vaud, Zurich, le Tessin et l'Argovie.

Outre les "vieux Covid", d'où proviennent ces contaminations sporadiques? "Le plus souvent dans la famille ou alors au travail, en particulier chez les professionnels de la santé", répond Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection à l'OFSP.

Les contacts avec des amis, des voisins ou à l'école, sont plus rarement à l'origine de l'infection, selon l'OFSP.

La vigilance reste de mise...

Les chiffres rassurent, mais il n'est pas question pour autant de baisser la garde, soulignent les autorités.

"Nous sommes impitoyables. Nous analysons chaque cas, que nous essayons de comprendre, et nous nous employons à bloquer des chaînes de transmission. Il ne faut absolument pas relâcher les efforts, on ne sait pas quelles seront les suites du déconfinement", précise Claude-François Robert.

Une vigilance accrue alors que le déconfinement s'accélère dès demain et que la Suisse rouvre dans dix jours ses frontières avec les pays de l'Union européenne.

... jusqu'à l'arrivée d'un vaccin

Cette situation délicate s'avère difficile à gérer pour les autorités, qui font parfois face à une population comprenant de moins en moins la nécessité de maintenir des mesures d'isolement ou de quarantaine. "Il faut que la population saisisse que toutes ces mesures restent vraiment justifiées tant qu'on n'aura pas complètement asséché la présence du virus", assure Claude-François Robert.

Ce jour d'assèchement arrivera avec l'arrivée d'un vaccin, probablement dans une année, estime le médecin cantonal.

Gabriel de Weck /fme

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