"Nous perdons chaque année quelques milliers de jeunes, qui devraient en fait être en service", déclare-t-il dans l'entretien. Et pour Thomas Süssli, il faut une discussion sur les capacités de l'armée: "Si la Suisse veut la même armée qu'aujourd'hui, les forces armées auront besoin de plus de personnel" dans le futur.
Service civil en cause?
Beaucoup de jeunes décident avant l'école de recrue (ER) de faire le service civil, explique le commandant de corps de 53 ans. "D'autres veulent aller à l'ER, mais ne sont pas autorisés à le faire pour des raisons médicales. Ensuite, des jeunes sortant de l'ER passent au service civil, souvent parce que cela est compatible avec leur profession".
Pour Thomas Süssli, l'armée doit s'orienter vers les nouvelles menaces. "Je veux une armée moderne, surtout en matière de culture et de numérisation".
Ces déclarations interviennent alors que les débats sur l'accès au service civil ont occupé le Parlement cette semaine.
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ats/oang