Modifié

A l'heure de la relance, "les défis sont immenses", estime Guy Parmelin

Guy Parmelin, conseil fédéral UDC en charge du Département fédéral de l’économie (vidéo)
Guy Parmelin, conseil fédéral UDC en charge du Département fédéral de l’économie (vidéo) / La Matinale / 10 min. / le 8 juin 2020
Alors que de nouvelles mesures d'assouplissement sont entrées en vigueur ce week-end, Guy Parmelin a estimé dans La Matinale que les "défis devant nous sont immenses". Le conseiller fédéral en charge de l'Economie prépare les meilleurs moyens pour donner un nouveau souffle à l'économie.

Même si la Suisse enregistre de moins en moins de décès liés au Covid-19, le Conseil fédéral doit toujours "trouver l'équilibre" entre les mesures de précaution à prendre et la relance de l'économie, a déclaré lundi Guy Parmelin, invité de La Matinale.

"Avec le Conseil fédéral, nous préparons la manière dont nous allons progressivement sortir de l'état d'exception et les meilleurs moyens de donner un nouveau souffle à notre économie", a expliqué le conseiller fédéral UDC.

"Retrouver le plus rapidement possible une situation normale" est ce que tout le monde espère mais "il faut garder certaines précautions pour éviter une deuxième vague qui serait catastrophique pour notre économie", a-t-il ajouté.

Des mois difficiles

La réouverture des activités telle que le Conseil fédéral l'a envisagée a donné "un coup de fouet à la consommation intérieure". Il faut à présent également redonner la confiance à la population. "Sur ce plan, nous sommes sur la bonne voie". Mais il ne faut pas oublier un facteur important: la Suisse dépend énormément de l'industrie d'exportation. "Si les marchés à l'étranger restent fermés, des mesures de relance mal ciblées ne vont rien résoudre", a précisé Guy Parmelin.

"Les défis devant nous sont immenses et nous allons essayer d'accompagner avec certaines mesures notre industrie de façon à pouvoir l'aider à passer ce cap difficile", a encore relevé le ministre de l'Economie. Le but est de pouvoir "repartir tout de suite au moment où la conjoncture nationale et internationale reprend".

"Mais il ne faut pas se voiler la face, il y aura malheureusement des faillites et cela me fait mal au coeur. Nous allons vivre des mois voire des années assez difficiles. Mais c'est le rôle des pouvoirs publics d'accompagner cette phase", a conclu Guy Parmelin.

Propos recueillis par David Berger/lan

Publié Modifié