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Les garde-frontière manquent de bras

Près de 500 agents suisses et français ont été mobilisés
La profession de garde-frontière doit être revalorisée en Suisse
Le corps des gardes-frontière peine à remplir ses rangs en Suisse. La situation est la plus préoccupante à Genève, où 15% des postes ne sont pas pourvus (260 au lieu de 316), s'inquiète la "SonntagsZeitung".

Si la situation des gardes-frontière est surtout précaire à
Genève, les autres régions de Suisse connaissent aussi des
difficultés, explique le chef du Corps des gardes-frontière Jürg
Noth.

Hausse des salaires exigée

Jürg Noth demande un réexamen de la politique salariale
appliquée à sa corporation. Il s'agit par ce biais de pallier les
difficultés d'embauche, en particulier en Suisse romande, a-t-il
déclaré dans un entretien publié dans la "SonntagsZeitung".



Il est toujours plus difficile de trouver du personnel qualifié,
car la police offre des meilleures conditions de travail. Le chef
du Corps des gardes-frontière demande une mise à niveau des
salaires par rapport à d'autres professions liées à la sécurité.
Dans d'autres départements, les spécialistes touchent d'ailleurs
des rémunérations plus élevées.

Service réduit

Les difficultés rencontrées à l'embauche font que le Corps des
gardes-frontière a de plus en plus de peine à remplir ses missions.
Les services ont dû être réduits et le dispositif de sécurité
adapté.



La collaboration avec l'armée fonctionne bien en matière de
sécurité, mais elle ne permet pas d'assurer les autres missions des
gardes-frontière. Ces renforts devraient être plus importants,
d'autant que les militaires n'ont pas les mêmes compétences.



ap/cab

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Genève; zone dangereuse

Pour la "SonntagsZeitung", la région genevoise est devenue la zone frontalière la plus dangereuse.

Le journal alémanique parle de "principale porte d'entrée pour l'immigration", ainsi que de hausse de la criminalité et des saisies de drogues (+50%).

Signe de la dégradation de la situation, pour raison de sécurité les contrôles doivent désormais être menés par des équipes comptant jusqu'à 5 hommes, contre 2 d'ordinaire.