Jusqu'ici, 23,3 millions de francs ont été utilisés, a annoncé vendredi la Chaîne du Bonheur. Grâce aux fonds collectés, elle soutient actuellement 114 projets menés par 103 organisations suisses dans le domaine de l’aide d’urgence, de l’aide transitoire, de l’aide alimentaire et de l’aide financière.
Ces projets couvrent tous les cantons et comprennent des services tels que les livraisons à domicile, le transport, les soins, l’aide ménagère aux personnes âgées ou handicapées, ou encore le soutien financier aux personnes en situation de précarité.
Les organisations se portent aussi au secours des personnes ayant subi une perte de revenus importante, et dont certaines n’ont plus assez d'argent pour se procurer de quoi se nourrir, rappelle la Chaîne du Bonheur.
Les grandes villes très concernées
A la mi-mai, un premier bilan de la collaboration avec les 78 organisations régionales et locales alors soutenues a montré que près de la moitié de l'aide allait aux habitants des cinq plus grandes villes de Suisse: Bâle, Berne, Genève, Lausanne et Zurich. Par régions, 45% de l'aide bénéficient à la Suisse alémanique, 43% à la Suisse romande et 12% au Tessin.
Les personnes les plus durement touchées par la crise sont pour la plupart des migrants, des sans-papiers, des sans-abri ou des travailleuses du sexe. Beaucoup ont été poussées à sortir de l’illégalité par le manque d’argent. Derrière elles, il y a souvent toute une chaîne de pauvreté, reliant d'autres membres de la famille dépendant de leurs ressources, rappelle la Chaîne du Bonheur.
Femmes et étudiants frappés
Neuf organisations fournissent exclusivement de l’aide à des femmes qui travaillaient comme aides ménagères non déclarées ou comme prostituées, frappées de plein fouet par la crise. Parallèlement, de nombreux jeunes et étudiants figurent parmi les demandeurs d’aide, pour avoir perdu leur travail d’appoint ou exercé une activité non assurée.
ats/jpr
Dons en ligne sur le site www.bonheur.ch ou sur le compte postal 10-15000-6 avec la mention Coronavirus.