Avec ce feu vert, le Parti bourgeois-démocratique (PBD) entend entamer et renforcer ses pourparlers avec le Parti démocrate-chrétien (PDC). Le parti souligne que le positionnement en tant que centre fort devra aussi se refléter dans le nom du futur parti. La capacité de compromis et le consensus ont été retenus comme les valeurs les importantes.
Sur le plan thématique, une prévoyance vieillesse sûre, une politique environnementale durable et une classe moyenne forte sont les principales priorités, relève le PBD dans son communiqué.
Début mai, le président du PBD Martin Landolt avait révélé qu'il tentait une nouvelle fois un rapprochement avec le PDC, idée saluée par le président du PDC Gerhard Pfister. Un sondage auprès de la base avait alors été lancé.
Pas la première fois
Le PBD a été fondé en 2008, en se scindant de l'UDC. Porté par l'accession au Conseil fédéral d'Eveline Widmer-Schlumpf à la place de Christoph Blocher, le parti a ensuite continuellement perdu des plumes. Lors des dernières élections fédérales en 2019, il a encore recueilli 2,4% de voix. Au Parlement, le PDC, le PBD, et le PEV forment ensemble un seul groupe parlementaire. Celui-ci constitue la troisième force après les groupes UDC et PS.
La dernière tentative en date d'une alliance entre les deux formations avait échoué en octobre 2014, les réticences étant trop fortes au sein du PBD. Mais la question d'un rapprochement était un sujet récurrent depuis 2009.
ats/jpr