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Les chevreuils du Hörnli mangeront les pissenlits par la fleur quelques jours de plus

La Fondation Franz Weber veut sauver les vingt chevreuils du cimetière du Hörnli à Bâle
La Fondation Franz Weber veut sauver les vingt chevreuils du cimetière du Hörnli à Bâle / 19h30 / 2 min. / le 17 juin 2020
Les chevreuils du cimetière du Hörnli, à Bâle, ont obtenu un nouveau sursis. Le recours déposé par la Fondation Franz Weber contre leur abattage a un effet suspensif sur l'autorisation de tir délivrée par le département de la justice et de la sécurité de Bâle-Ville.

En vertu de l'effet suspensif du recours, les chevreuils ne pourront pas être abattus avant le 19 juillet. D'ici là, le département devra justifier l'autorisation de tir, a indiqué mardi la Fondation Franz Weber. Cette information a été confirmée par un porte-parole du département.

"Nous avons des experts. Nous connaissons beaucoup de monde qui peuvent amener des solutions viables, des solutions qui puissent arranger aussi bien le cimetière que nous en tant que sauveteurs des chevreuils", a réagi sa présidente Vera Weber.

"Ils dévorent tout ce qu'ils trouvent sur les tombes"

Des chevreuils vivent dans le Hörnli, le plus grand cimetière de Suisse, depuis son ouverture en 1934. Leur nombre est passé de 15 à 25 au cours des dernières années. Le Service des espaces verts de Bâle-Ville veut en abattre un certain nombre et a délivré une autorisation de tir le 12 mai dernier. Mais les protecteurs des animaux ont donné de la voix et une pétition a été lancée, récoltant des dizaines de milliers de signatures. La Fondation Franz Weber et Helvetia Nostra ont elles déposé un recours. Même Brigitte Bardot est intervenue en écrivant pour défendre la cause au Grand Conseil bâlois.

>> Lire à ce sujet : L'abattage de chevreuils au cimetière du Hörnli (BS) est suspendu

"Ce n’est pas super, parce qu'ils dévorent tout ce qu'ils trouvent sur les tombes. Mais les tuer pour ça? Je ne suis quand même pas d’accord", a confié au 19h30 de la RTS une habituée du cimetière, un arrangement floral à la main.

Un poste de travail leur est même consacré

La présence des cervidés est aussi un casse-tête pour les jardiniers. Ils occasionnent des dépenses élevées pour l’entretien et la protection du périmètre. "Il faut compter plus de 100'000 francs pour les dégâts causés, pour les plantes ou encore les mesures et produits pour tenter de les éloigner. Le travail d’un collaborateur est même entièrement consacré à cela", déplore le directeur du Service des jardins de Bâle-Ville.

Sujet TV: Anne-Lise von Bergen
Adaptation web: Vincent Cherpillod/ats

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