Sifflements, sollicitations insistantes, voire insultes ou attouchements… c’est ce que vivent de nombreuses femmes lorsqu'elles sortent seules dans la rue.
Lucie Heuwekemeijer, 25 ans, également présidente de l'association Stop au harcèlement, a créé un compte Instagram où elle collecte les récits de victimes et de témoins de harcèlement à Lausanne, et les partage une fois anonymisés, pour sensibiliser la population. "Au tout début du confinement, je me suis dit que j'allais faire une pause. Mais malheureusement, je me suis rendue compte que le harcèlement de rue avait encore augmenté pendant cette période", observe-t-elle dans Le Point J.
Pendant le confinement, il n'y avait plus de harceleurs dans la rue, mais vu qu'on était moins de femmes à sortir, tout arrivait sur celle qui allait faire un petit bout de chemin dans la ville.
Selon l'enseignante, le problème s'est déplacé. "Ces hommes qui ne pouvaient plus harceler les femmes dans la rue sont passés sur les réseaux sociaux" pour envoyer des messages ou des photos inappropriés.
La lutte contre le harcèlement de rue est-elle entendue dans l'espace public et en politique?
Jessica Vial et l'équipe du Point J