Les Libéraux élaborent leur plate-forme
Réunis en congrès à Neuchâtel, les délégués du Parti libéral suisse (PLS) ont élaboré samedi les grandes lignes de la plate-forme électorale qui sera adoptée en vue des élections fédérales.
Les 150 membres du PLS rassemblés à Neuchâtel se sont répartis
en quatre ateliers consacrés à des domaines politiques
spécifiques.
Lieux d'accueil à créer
Le rapporteur de l'atelier consacré au domaine santé-social a
indiqué que les libéraux déploraient le déficit démographique
observé en Suisse. Selon lui, le développement familial doit être
encouragé, grâce à la création de lieux d'accueil pour la petite
enfance liés aux entreprises et indépendants de l'Etat. En matière
de santé, les libéraux se sont dits favorables à la la levée des
obstacles à la concurrence subsistant dans la loi sur l'assurance
maladie (LAMal).
Pour les participants à l'atelier consacré aux questions
énergétiques, la construction d'une nouvelle centrale nucléaire
doit être entreprise immédiatement. Cette stratégie doit assurer la
sécurité de l'approvisionnement dans l'attente d'un développement
significatif des modes de production d'énergie renouvelable.
Libéraliser l'école
Sur le plan financier, à l'instar de leurs alliés radicaux, les
libéraux se sont prononcés en faveur de la suppression de l'impôt
fédéral direct (IFD). Dans le domaine de la formation, les délégués
du PLS ont plaidé en outre en faveur d'une libéralisation de
l'école.
Concernant les entreprises, celles-ci doivent récompenser la
performance et renoncer aux parachutes dorés. Pour les starts-up,
les libéraux sont favorables à l'allègement des contraintes
administratives.
ats/het
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Confiance de mise
Le président des libéraux s'est déclaré confiant à l'approche des élections fédérales. Pour l'élection au Conseil national, les questions d'apparentement des libéraux avec les radicaux et l'UDC sont réglées. Pour l'élection au Conseil des Etats, les libéraux vaudois n'ont pas encore arrêté leur stratégie, a dit Claude Ruey.
Selon lui, l'alliance des radicaux et des libéraux au niveau parlementaire fédéral constitue une garantie contre les mauvaises surprises. Les radicaux ainsi ne risquent pas de perdre un conseiller fédéral, comme cela s'est produit en 2003 pour les démocrates-chrétiens.
Ce dernier a souligné néanmoins l'étroitesse de la marge de manoeuvre électorale de la droite dite «classique».
Mouture définitive le 23 juin
Les propositions avancées à Neuchâtel vont être formalisées et présentées le 24 mai au comité directeur du parti.
La mouture définitive de la plate-forme électorale sera soumise à l'approbation des participants au prochain congrès du PLS, prévu le 23 juin à Aigle (VD).