Les mesures ont commencé avant même le début des cours: chacun a reçu deux masques de protection pour pouvoir voyager en toute sécurité jusqu'à sa caserne, indique lundi le Département fédéral de la défense (DDPS).
Arrivés sur place, recrues et cadres doivent se soumettre à un test de dépistage du Covid-19, dont les résultats ne seront disponibles qu'à la fin de la semaine au plus tôt. D'ici là, le port du masque sera obligatoire en permanence. Et tous devront rester en caserne le premier week-end.
Lits espacés et dortoirs improvisés
Par la suite, le maintien des distances et le respect strict des règles d'hygiène seront de mise. A cette fin, les lits ont été espacés ou des parois de séparation installées dans les dortoirs. Des couchages supplémentaires ont été improvisés dans les halles de véhicules ou des salles de sport.
Les possibilités de se laver les mains dans les casernes, les cantonnements et les installations d'instruction ont été augmentées. Les portes doivent être laissées entrouvertes, de sorte à ce qu'elles puissent être ouvertes avec le coude ou le pied.
Equipes de cuisines isolées
Les flux de personnes dans les couloirs et les cages d'escalier seront contrôlés au moyen de signalisations et de barrières. Les installations sanitaires et les réfectoires seront accessibles en alternance. Les équipes de cuisine, elles, seront isolées du reste de la troupe. Elles ne devront pas non plus avoir de contact entre elles.
L'instruction se fera en petits groupes et avec la distance sociale nécessaire. Le sport se pratiquera individuellement. Le port du masque est requis partout où les consignes de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne peuvent pas être respectées.
ats/oang
Les femmes représentent 2,5% des recrues
Les écoles de recrues d'été comptent 181 femmes, soit presque autant qu'en hiver 2020 (184).
Cadres compris, le nombre de femmes en instruction durant cette période s’élève à 314, soit environ 2,5% des effectifs. C'est beaucoup plus que dans l'armée (0,8%).