Le port du masque obligatoire dès lundi dans les transports publics
- Masques obligatoires dans les transports publics en Suisse dès lundi, quarantaine au retour d'un pays à risque: le Conseil fédéral a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus, alors que le nombre de nouveaux cas augmente.
- La Suisse a enregistré 137 nouveaux cas d'infection au Covid-19 mercredi, a indiqué l'Office fédéral de la santé publique. Une personne est également décédée portant à 1685 le nombre de morts depuis le début de la pandémie. L'OFSP annonce également 6 nouvelles hospitalisations.
- Un professeur de l'école secondaire de Haute-Sorne à Bassecourt (JU) a été testé positif au coronavirus, mercredi. La nouvelle a engendré la fermeture de l'établissement à quelques jours du début des vacances d'été. Mardi, d'autres écoles avaient déjà fermé pour les mêmes raisons aux Breuleux et à Yverdon-les-Bains.
- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.
Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo
21h00
Retour sur les décisions du jour
Masques obligatoires dans les transports publics en Suisse dès lundi, quarantaine au retour d'un pays à risque: le Conseil fédéral a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus, alors que le nombre de nouveaux cas augmente.
07h15
Recommander ne suffit plus?
Finie la forte recommandation, place à l'obligation: après des semaines d'hésitation, le Conseil fédéral a franchi le pas mercredi. Le port du masque sera obligatoire dans tous les transports publics du pays dès lundi.
"Les mesures locales ne suffisent parfois pas. Cela s’est confirmé ces derniers jours", a ainsi déclaré la président de la Confédération Simonetta Sommaruga.
En effet, malgré l’augmentation du nombre d’infections, les cantons n’ont pas réussi à s’entendre sur le port du masque.
Est-ce le signe qu'il faut passer à la vitesse supérieure parce que la population ne joue pas le jeu? L'émission Forum en débat avec Samia Hurst (bioéthicienne), Mauro Poggia (conseiller d'Etat genevois), Didier Trono (professeur de virologie) et Lucia Sillig (journaliste RTS).
06h55
"Un bon moyen de se protéger"
Le conseiller fédéral Alain Berset est revenu sur la série de mesures annoncées mercredi par Berne dans l'émission Forum. Les masques seront notamment obligatoires dans les transports publics dès lundi.
"Ce qui nous a décidé, c'est de voir l'évolution des cas, de voir qu'avec plus en plus de monde dans les transports publics il est difficile de garder les distances. Je crois que c'est un bon moyen de protéger la santé, en étant aussi conscients que dans tous les pays qui nous entourent c'est le cas depuis longtemps", a expliqué le ministre.
17h15
Port du masque obligatoire: décision saluée par les cantons
Les cantons saluent la décision du Conseil fédéral d'imposer le port du masque dans les transports publics. La mesure généralisée à l'ensemble du pays est "justifiée".
Le cas échéant, l'obligation du masque dans les transports publics peut être complétée par d'autres mesures, ont indiqué mercredi la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) et celle des transports publics (CTP).
Contrôleurs sceptiques
Le Syndicat du personnel des transports (SEV) est également satisfait des décisions gouvernementales. C'est la "meilleure protection pour le personnel des trains". Il estime cependant "problématique" que l'application de cette mesure incombe aux contrôleurs.
Le syndicat se demande quelles seront les modalités pour les contrôles et les sanctions. Cet aspect recèle un haut potentiel de conflit. Le personnel n'est pas habilité à effectuer des tâches de police.
16h45
Label Suisse maintenu
Alors que de nombreuses manifestations annulent leur programmation, Label Suisse maintient son rendez-vous. Le festival des musiques suisses, tous genres confondus, aura lieu du 18 au 20 septembre à Lausanne.
"Il est primordial de tout mettre en oeuvre afin d'offrir à la scène musicale suisse la vitrine qu'elle mérite", annonce mercredi le festival. La programmation détaillée sera dévoilée le 26 août. Au menu: projets spéciaux, rencontres et conférences.
Les organisateurs sont en "contact régulier" avec les autorités et suivent au plus près l'évolution de la situation sanitaire.
16h00
Un coût à 31 milliards de francs pour le tourisme suisse?
La pandémie pourrait coûter jusqu'à plus de 34 milliards de dollars (plus de 31 milliards de francs) et 5% du PIB au tourisme suisse en cas de restrictions sur un an, selon l'ONU. La baisse mondiale pourrait atteindre 3120 milliards de francs et plus de 4% du PIB.
En Suisse, il va de 11,8 à 34 milliards de dollars. Le scénario le plus pessimiste serait observé en cas de seconde vague seulement, a précisé à la presse un responsable de la CNUCED. Les revenus des collaborateurs qualifiés de la branche devraient reculer de 2 à 6% et l'emploi de travailleurs non qualifiés pourrait baisser de jusqu'à 8%.
15h30
Prolongation des APG pour les indépendants
Le droit à l’allocation perte de gain (Covid-APG) pour les indépendants directement ou indirectement touchés par les mesures liées au Covid-19 a été prolongé jusqu’au 16 septembre 2020. Les personnes concernées ne devront pas entreprendre de démarche particulière auprès des caisses de compensation AVS, qui reprendront par défaut le versement de leur allocation.
Le Conseil fédéral a également décidé d’élargir ce droit aux personnes salariées de leur propre entreprise (SA, Sàrl) actives dans le domaine de l’événementiel et qui sont dans une situation de rigueur. Elles seront désormais traitées de la même manière que les indépendants indirectement touchés.
Petit délai
La mise en place de cette nouvelle allocation prendra quelques semaines et il est recommandé aux personnes concernées d’attendre jusqu’à la mi-juillet pour faire valoir leur prestation auprès des caisses de compensation AVS.
Le gouvernement tient ainsi compte du fait que beaucoup d’entreprises ne peuvent pas encore reprendre leur activité ou ne le peuvent que partiellement, malgré la levée de la plupart des mesures de semi-confinement.
15h25
Un geste pour les loyers commerciaux
Le projet de loi Covid-19 sur les loyers, mis en consultation mercredi, est une loi fédérale urgente de durée limitée. Il prévoit que les commerçants et les paysans en difficulté à cause de la crise du coronavirus ne paieront que 40% de leur loyer durant la durée de fermeture de leur établissement ou installation à cause des mesures de lutte contre le coronavirus. Le reste sera à la charge des bailleurs.
La mesure ne vaut que pour les loyers ou fermages inférieurs à 20'000 francs par mois. Si le loyer mensuel se situe entre 15'000 et 20'000 francs, chaque partie au contrat peut renoncer par écrit à l’application du règlement proposé. Pour les établissements de santé ayant dû restreindre leur activité, ce règlement s’applique pour une durée maximale de deux mois.
Les bailleurs en détresse économique pourront déposer une demande d’indemnisation. Ils y auront droit lorsque le loyer est fixé uniquement sur la base des coûts ou lorsque le demandeur peut prouver que sa survie économique est mise en péril.
15h20
Etudier les cas de rigueur
Certaines branches économiques estiment ne pas avoir été suffisamment soutenues par la Confédération face au coronavirus. Le Conseil fédéral a décidé mercredi qu'une analyse approfondie était nécessaire afin de déterminer la présence de cas de rigueur.
L'Office fédéral de la culture, l'Office fédéral de l'agriculture et le Secrétariat d'Etat à l'économie ont été chargés d'examiner les différentes situations. Malgré les nombreux assouplissements décidés par le gouvernement, le secteur culturel en particulier n'a pas pu reprendre une activité normale. Les grandes manifestations sont toujours interdites.
06h45
Un milliard de déficit en 2021
Les finances fédérales devraient afficher un déficit de 1 milliard de francs en 2021. Le coronavirus plombe le budget de la Confédération adopté mercredi par le Conseil fédéral.
Sans le virus, le budget 2021 aurait affiché un excédent de 2,2 milliards de francs. Des dépenses de 76,6 milliards sont prévues pour des recettes de 75,8 milliards.
Les dépenses augmenteront de 2% à cause des dépenses liées à la pandémie. Le gouvernement a demandé 1,6 milliard pour honorer les cautionnements, pour soutenir le sport et financer les tests.
Ueli Maurer s'est voulu rassurant en conférence de presse: "Nous allons nous en sortir avec un oeil au beurre noir. Je pense que nous pourrons amortir ces dettes sans augmentation d'impôts".
15h10
Prolongation de la durée des RHT
Le Conseil fédéral a prolongé mercredi la durée d'indemnisation des réductions d’horaires de travail (RHT). Les entreprises pourront mettre leurs employés au chômage partiel durant 18 mois au lieu de douze à partir du 1er septembre 2020.
Le Conseil fédéral a également prévu un délai d’attente de 1 jour à charge de l’employeur et rétabli la prise en considération des heures supplémentaires préalablement à la RHT. Ces modifications entreront également en vigueur le 1er septembre 2020, ce qui équivaut pratiquement à un retour au régime normal des RHT, tel qu’il était appliqué jusqu’au 1er mars 2020.
Les nouvelles règles s'appliqueront jusqu’au 31 décembre 2021, et ont pour but d’éviter une nouvelle augmentation du chômage.
Renflouer l'assurance chômage
Le Conseil fédéral veut également renflouer l'assurance chômage fortement affectée par la pandémie de coronavirus par plusieurs milliards de francs. Il met pour ce faire en consultation une révision de la loi en procédure accélérée.
Les charges de l'assurance ont explosé durant la crise du coronavirus, atteignant des niveaux sans précédent. Depuis avril, plus de 190'000 entreprises ont déposé des demandes de réduction de l’horaire de travail pour quelque 1,9 million de collaborateurs, soit environ 36 % des salariés en Suisse.
15h05
Des aides pour les transports publics et de fret ferroviaire
Les entreprises de transports publics et de fret ferroviaire recevront un coup de pouce pour contrer les pertes dues à la pandémie de Covid-19. Le Conseil fédéral va leur octroyer 800 millions de francs. Les CFF bénéficieront de prêts de 550 millions en plus.
Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'aider ces entreprises à atténuer les pertes dues à l'effondrement de la demande lors du semi-confinement. Plusieurs mesures ont été prises pour les aider à rester solvable et à éviter que l'offre de transport ne soit restreinte.
Concernant le transport régional de voyageurs, il s'agit de couvrir le déficit engendré par la crise grâce à un financement commun de la Confédération et des cantons selon la clé de répartition habituelle. Les entreprises bénéficiaires devront participer aux coûts dans le cadre de leur capacité financière en utilisant leurs réserves.
Les entreprises de transport local recevront un montant forfaitaire unique de la Confédération. Cette mesure répond à une demande du Parlement. Le Conseil fédéral voit toutefois cet élément d’un oeil sceptique.
Le programme de réduction progressive des indemnités en transport combiné sera suspendu pour les années 2020 et 2021. Le Conseil fédéral veut aussi renoncer au remboursement des avances du fonds d’infrastructure ferroviaire pour ces deux mêmes années.
Prêt aux CFF
Les CFF quant à eux pourront obtenir de la Confédération 550 millions de francs supplémentaires sous la forme de prêts d'une durée allant jusqu'à un an. Actuellement, le plafond est fixé à 200 millions de francs.
15h00
Masques obligatoires dès lundi dans les transports publics
Les voyageurs des transports publics devront dès lundi porter un masque dans toute la Suisse, a décidé mercredi le Conseil fédéral.
Les personnes de 12 ans et plus devront porter un masque dans les trains, les trams et les bus, ainsi que dans les remontées mécaniques, les téléphériques et les bateaux.
"Il ne faut pas rester les bras croisés", a indiqué la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga. De son côté, Alain Berset a précisé qu'il était important d'avoir une politique d'ensemble pour le pays. "Il s'agit par exemple d'éviter des incohérences sur les grandes lignes", a-t-il expliqué.
Des amendes?
Interrogée sur d'éventuelles amendes pour le non-respect de cette mesure, Simonetta Sommaruga a rappelé qu'il s'agit d'un devoir pour tout un chacun. "C'est une obligation pour les voyageurs, mais il n'est pas prévu d'infliger des amendes pour cela", a-t-elle expliqué.
Peter Füglistaler, directeur de l'Office fédéral des transports, a tenu à préciser que lorsque "des personnes se comportent mal dans les trains par exemple, des amendes peuvent être prononcées, c'est la même chose pour les masques. Le personnel de bord va prévenir la personne qui pourra être expulsée du train. Et s'il y a un problème de comportement, une amende peut être prononcée. C'est un droit qui s'applique déjà dans les transports".
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Quarantaine pour les arrivants
Les voyageurs en provenance des régions à risque devront se mettre en quarantaine durant dix jours. "Il est important que les gens qui partent en voyage hors de Suisse connaissent les risques", a détaillé Simonetta Sommaruga.
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14h55
Davantage de contrôles dans les boîtes de nuit zurichoises
Le canton de Zurich serre la vis après le cas de super-propagation de coronavirus survenu le 21 juin dans un club du chef-lieu. Les boîtes de nuit devront désormais vérifier l'identité et les numéros de téléphones portables de leurs clients.
Le nouveau règlement imposé aux clubs par la direction cantonale de la santé entre en vigueur vendredi, a annoncé mercredi la ministre Natalie Rickli (UDC). Ce dernier complète les règles anti-coronavirus établies jusque-là, dont l'inscription obligatoire de l'adresse électronique des clients.
Fermeture en cas de listes erronées
Dès le week-end à venir, un employé ou une personne chargée de la sécurité devra exiger de chaque client une pièce d'identité pour vérifier le nom mentionné dans l'adresse électronique. Le numéro postal de l'adresse devra aussi être transmis.
Le "contrôleur" devra aussi vérifier la véracité des numéros de téléphones portables indiqués par les clients. Cette vérification peut aussi être réalisée en ligne lors de l'achat du billet d'entrée.
Le patron du club et trois de ses employés devront avoir accès aux listes des clients afin d'informer rapidement les autorités en cas d'infection. Ils doivent en fournir une liste électronique en deux heures. En cas de transmissions d'adresses erronées, le canton se réservera le droit de fermer le club en question.
Le Flamingo mis à l'épreuve
Dans le cas du Flamingo, où la super-propagation du 21 juin a eu lieu, les responsables du club devront montrer patte blanche jeudi, dans le cadre d'une vérification de la mise en oeuvre du nouveau règlement par les autorités.
Si le dispositif du Flamingo de mise en oeuvre convainc le canton, il pourra ouvrir ses portes aux clients ce week-end. Dans le cas opposé, il sera fermé, a souligné la ministre de la santé.
Lors de la super-propagation du 21 juin, un tiers des adresses électroniques indiquées par les clients étaient erronées. Six cas d'infectées concernaient en outre des personnes non inscrites sur la liste tenue par le club. Le traçage des contacts en a été péjoré.
Le canton de Zurich annonce mercredi l'enregistrement d'une cinquantaine de nouveaux cas de coronavirus. "Je suis inquiète", a confié la médecin cantonale ad interim Christiane Meier qui s'attend de nouveau à une cinquantaine de nouveaux cas d'ici à jeudi.
06h25
La hausse des cas se poursuit
La pandémie de coronavirus reprend de l'ampleur en Suisse. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a recensé mercredi 137 nouvelles infections au Covid-19.
Le nombre total de cas confirmés en laboratoire s'élève à 31'851. L'incidence se monte à 371,1 cas pour 100'000 habitants. L'OFSP a décompté 437 nouvelles infections sur les sept derniers jours. Mardi, la Suisse avait enregistré 62 nouveaux cas, contre 35 lundi et 62 dimanche.
Un nouveau décès a été annoncé mercredi, ce qui porte le total à 1685. Les hospitalisations sont au nombre de 4042, soit six de plus que la veille.
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13h05
Les voyagistes de l'Arc jurassien tirent la langue
Une dizaine de voyagistes de l’Arc jurassien ont tenu une conférence de presse mercredi à Tavannes (BE). La pandémie les a plongés dans l’incertitude et ils estiment être "les grands oubliés" de la crise sanitaire.
En raison du coronavirus, les agences ont dû rembourser de nombreux clients suite aux annulations de voyages et n’encaissent plus rien aujourd’hui malgré leur réouverture. Elles subissent aussi de plein fouet les recommandations des autorités qui demandent à la population de rester en Suisse cet été.
Les voyagistes ont certes reçu des aides de la Confédération, mais ils n’ont plus droit aux APG depuis le 16 mai pour les indépendants et aux RHT depuis le 1 juin pour les indépendants en Sàrl. Ils ont donc dressé une liste de doléances.
13h00
Plateforme de soutien maintenue à Fribourg
Le canton de Fribourg va maintenir sa plateforme de soutien à l'économie locale Kariyon.ch, lancée durant le semi-confinement et qui compte déjà 300 entreprises inscrites.
Lancée par la Jeune chambre internationale de Fribourg au coeur de la crise, l'idée avait ensuite essaimé dans toute la Suisse. Son fonctionnement est simple: les Fribourgeois achètent des bons de consommation pour des commerces, restaurants ou services locaux, dont ils ne paient que 80% du prix, les autres 20% étant pris en charge par l'Etat.
Le gouvernement fribourgeois a donc décidé de pérenniser cette plateforme électronique pour un total de 4 millions de francs. Il espère que ce plan de relance permettra de générer pour 20 millions de francs de commandes dans les commerces, restaurants ou services locaux.
Dès mercredi, les Fribourgeois peuvent acquérir des bons jusqu'à 1000 francs par personne.
06h15
Coûts de 356 millions pour les hôpitaux universitaires
La crise du coronavirus laisse des traces financières dans les cinq hôpitaux universitaires du pays. L'ardoise pour la période de mars à juin se monte à 356 millions de francs, entre pertes de recettes et frais supplémentaires.
Les pertes de recettes s'élèvent à 290 millions de francs et les coûts spécifiquement liés à la pandémie à 66 millions, ont indiqué les hôpitaux universitaires de Lausanne, Genève, Berne, Bâle et Zurich mercredi lors d'une conférence de presse à l'Hôpital de l'Île à Berne.
La Suisse dispose d'un système de santé exemplaire et s'en est sortie sans trop de dommages, a relevé Uwe E.- Jocham, président de la direction d'Insel Gruppe. Les capacités en lits de soins intensifs ont été relevées rapidement de 240 en temps normal à 395. Un maximum de 550 lits aurait été possible.
Un professeur de l'école secondaire de Haute-Sorne à Bassecourt (JU) a été testé positif au coronavirus, mercredi. La nouvelle a engendré la fermeture de l'établissement à quelques jours du début des vacances d'été.
Les 240 élèves de l'école sont rentrés chez eux et leurs parents ont été informés de la nouvelle dans la matinée.
Mardi, l'école secondaire des Breuleux avait déjà fermé pour les mêmes raisons.
12h15
Vers un record du e-commerce en 2020
Le commerce en ligne a poursuivi son essor en Suisse en 2019. Au total, près de 10 milliards de francs ont été dépensés, un montant en hausse de 8,2% sur un an. L'exercice 2020 promet de battre des records, le coronavirus ayant encouragé beaucoup de consommateurs à se tourner vers la vente en ligne, selon une étude de la Haute école du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW) et de Datatrans.
L'e-commerce a bénéficié des mesures mises en oeuvre pour lutter contre la pandémie, de sorte que son taux de croissance devrait être multiplié par deux, voire trois par rapport à l'année dernière. "Nous prévoyons une croissance de l'ordre de 22 à 30%" en 2020, a indiqué Ralf Wölfe, professeur et responsable de l'étude.
Certes, la période de confinement a également été synonyme de performances médiocres pour de nombreux fournisseurs en ligne mais la crise a permis malgré tout de déclencher "un élan de confiance" par ce biais. Par conséquent, cela a permis "d'accélérer durablement le passage au canal numérique".
12h00
Des soucis pour l'institution supplétive LPP
L'institution supplétive LPP, chargée de gérer les avoirs de libre passage des actifs qui quittent un emploi, rencontre des difficultés à cause de la pandémie de coronavirus.
La fondation soutenue par les partenaires sociaux est en position délicate en raison des pertes boursières résultant de la pandémie.
Obligée d’accepter ces avoirs, elle pourrait être confrontée à un afflux important de fonds en raison de la hausse du chômage, ce qui réduirait encore plus son taux de couverture.
Répondant aux inquiétudes exprimées par les commissions de la sécurité sociale des deux chambres du Parlement, le Conseil fédéral propose de modifier la loi sur la prévoyance professionnelle. Cette adaptation permettra à la fondation d'ouvrir rapidement auprès de la Trésorerie fédérale, si son taux de couverture est inférieur à 105%, un compte qui ne serait pas soumis aux intérêts négatifs.
11h45
BE: impact négatif limité sur l'entrée en apprentissage
La crise du coronavirus n'a que peu d’effets négatifs sur les opportunités de formation après la scolarité obligatoire dans le canton de Berne. Quelque 94% des jeunes de la partie francophone disposent d'une solution de formation, à peine moins que l’an dernier.
Du côté alémanique, le taux de jeunes ayant décroché une formation atteignait 97%, identique à celui de l'an passé. Globalement, certains jeunes recherchent encore une place d’apprentissage, d’autres sont indécis, précise le communiqué.
11h30
Le coronavirus redistribue les cartes dans les transports
Face à la désaffection des transports en commun durant la pandémie, d'autres moyens de transport ont gagné du terrain. A vélo, en voiture ou à pied, les Suisses ont cherché des moyens individuels lors de leurs déplacements pour le travail ou les loisirs. Le changement pourrait durablement affecter le secteur des transports publics.
La réaction au défi sanitaire a été rapide, à en croire les résultats d'une étude de l'EPFZ, qui a analysé les déplacements de milliers de personnes. "Les participants se sont principalement tournés vers la voiture, si le trajet était nécessaire, et vers le travail à domicile", note Christopher Tchervenkov, co-auteur de l'étude. "L'utilisation des transports publics a diminué de façon spectaculaire et celle du vélo a augmenté", ajoute-t-il.
La recherche d'alternatives aux transports publics a déjà eu des effets dans plusieurs secteurs, à l'instar de la mobilité électrique. Chez Digitec Galaxus, les ventes de trottinettes électriques ont triplé entre janvier et juin par rapport à la même période en 2019.
De son côté, le marché des véhicules d'occasion a mieux résisté que le neuf et certaines plateformes ont constaté des prix moyens plus élevés dans les annonces.
"Si nous ne revenons pas aux trains, tramways et bus, efficaces en termes d'espace, et si nous continuons à opter pour nos véhicules privés, alors la vitesse sur les routes diminuera probablement davantage et la congestion routière s'accentuera. Les réseaux routiers de nos villes ne sont simplement pas conçus pour faire face à cela", prévient le chercheur de l'EPFZ.
11h00
Pas de Foire d'automne à Bâle cette année à cause de la pandémie
La plus grande et ancienne foire de Suisse n'aura pas lieu cette année. Les organisateurs de la Foire d'automne de Bâle ont été informés de son annulation par les autorités cantonales en raison de la pandémie de coronavirus.
Prévue du 24 octobre au 10 novembre, la célèbre foire devait attirer jusqu'à 100'000 visiteurs par jour sur les stands et les manèges en plein air dans le centre-ville. Organiser une manifestation d'une telle ampleur durant la crise du coronavirus serait toutefois "irresponsable", invoque mercredi le gouvernement de Bâle-Ville.
La Foire d'automne de Bâle a une très longue histoire, liée à la fin du Concile de Bâle en 1449. En 1471, l'empereur Frédéric III a accordé à la ville le droit d'organiser une foire en automne, célébrée chaque année depuis lors. Elle a été annulée en 1721 et 1722 à cause de la peste, en 1831 à cause d'une épidémie de choléra et en 1918 en raison de la grippe espagnole.
10h30
Deux clients de clubs testés positifs
Le coronavirus continue de sévir dans les boîtes de nuit. A Olten (SO), un restaurant-bar-discothèque prie ses clients de se mettre en quarantaine, suite à un test positif. A Zurich, le canton renonce à cette mesure après la révélation d'un cas isolé.
Mardi soir, le Terminus Club d'Olten a annoncé sur Facebook qu'un client présent samedi dernier avait été testé positif au coronavirus. Il appelle donc tous ses clients venus ce soir-là à se mettre en quarantaine. Les responsables du club déclarent vouloir donner aux autorités la liste des personnes présentes. Ils promettent de plus amples informations pour mercredi.
Le Plaza, à Zurich, a d'ores et déjà fait cette démarche après qu'un client présent vendredi a été testé positif. Le canton a entretemps contacté les autres hôtes sans ordonner de mise en quarantaine. Aucune nouvelle infection n'est connue à ce jour, indique le club mercredi sur Facebook.
10h00
La folie des camping cars
En location ou à lʹachat, les Suisses seront nombreux à tester le plaisir de sillonner la route une maison sur le dos. Mais quels sont les conseils pour la location, lʹachat ou lʹassurance, suivez le guide avec Laurent Pignot, porte-parole du TCS.
09h30
Laboratoires sous pression
Quelque 8000 tests de dépistage du Covid-19 sont effectués chaque jour en Suisse. Les laboratoires sont sous pression: pour faire face à la demande, instituts privés et publics sont obligés de collaborer étroitement.
Théoriquement, la Suisse a la capacité d’effectuer 20'000 tests par jours, mais certains produits comme les réactifs nécessaires aux tests rapides sont régulièrement en rupture de stock. Ces derniers étant les plus demandés, les fournisseurs n’arrivent à livrer que 8 à 10% des commandes pour toute la Suisse.
Les grands laboratoires ont diversifié leurs tests. Ils sont donc moins sous pression. Quant à ceux qui travaillent principalement avec des tests rapides - résultats en 45 minutes - ils doivent parfois envoyer leurs analyses dans d’autres laboratoires, les réactifs étant livrés au compte-gouttes.
Cette course au dépistage risque de mener les tests rapides vers une rupture de stock. Des directives exigent qu’ils soient impérativement réservés aux cas médicalement urgents.
09h00
Les acteurs du tourisme de Suisse centrale peinent à se coordonner
A quelques jours des départs en vacances, les cantons de Suisse centrale tirent déjà un premier bilan de leurs campagnes publicitaires pour attirer les touristes: partis en ordre dispersé, ils constatent qu'il aurait été plus profitable pour l'image de leur région de se coordonner
08h30
La Chaîne du Bonheur débloque 2 millions pour les pays fragiles
La Chaîne du Bonheur a débloqué 2 millions de francs de son fonds d'urgence. Elle veut ainsi lutter contre les effets de la pandémie de coronavirus dans les pays fragiles, où le cumul des crises s'avère "dramatique".
Dans ces pays, les populations ont massivement perdu leurs emplois, les progrès en santé et en éducation s'effritent et les communautés se retrouvent à la merci d'une contamination, relève mercredi la Chaîne du Bonheur dans un communiqué.
Que ce soit au Mozambique, dévasté par un cyclone l'an dernier, à Haïti, secoué entre tremblements de terre, cyclones et criminalité, ou dans les camps de réfugiés Rohingyas du Bangladesh, les populations survivent au jour le jour, illustre la Chaîne du Bonheur. Pour ces familles en situation précaire, les mesures de confinement ont coupé la possibilité de subvenir à leurs besoins.
08h00
Sans festival, les villes se réinventent
La 54ème édition du Montreux Jazz Festival aurait dû débuter ce vendredi, mais le coronavirus en a décidé autrement. Pas de jams endiablés, de quais bondés cette année, sans oublier les retombées économiques.
Selon une étude de la haute école de commerce de Lausanne, le festival rapporte jusqu'à 60 millions de francs à la région. Alors comment se réinventer dans ces conditions? Les acteurs de la Riviera multiplient les initiatives pour attirer du monde dans la région.
L'offensive a débuté il y a trois semaines. Pour attirer les clients, les hôteliers de la Riviera proposent trois nuits d'hôtel pour le prix de deux. Les touristes de passage bénéficient aussi de la gratuité des transports et des musées. Le challenge est de taille. Le festival de jazz de Montreux, à lui tout seul, remplit entre 80 et 95 % des hôtels de la région.
Interrogé dans La Matinale mercredi, Daniel Rossellat, organisateur de Paléo et syndic de Nyon, estime que "Montreux a raison d'essayer de faire quelque chose, notamment à cause du tourisme: c’est un festival urbain, tandis que Paléo est une ville éphémère en dehors de Nyon, c'est différent."
Et Daniel Rossellat d'ajouter qu'il "faudrait pouvoir organiser un certain nombre d'événement et remobiliser les acteurs culturels qui sont actuellement au chômage, mais nous ne sommes pas en état de le faire sur un délai court." D'autant plus que, selon lui, les indications ne sont pas toujours logiques: "Quand on organise quelque chose aujourd'hui, on ne sait pas si on peut avoir 50, 500 ou 5000 personnes? Il y a un tel vide que chaque fois qu'il y a une initiative, même sans animation, il y a déjà des centaines de personnes, comme au bord du lac à Nyon par exemple."
Sur la question du port du masque, l'organisateur de Paléo répond que "ce serait trop beau si ça pouvait tout résoudre. Mais c'est difficile de faire comprendre aux gens qu'il faut maintenir les précautions. Maintenant, ceux qui veulent faire la fête ont l'impression que le virus n'existe plus. L'oisiveté, due à l'absence de rendez-vous culturels organisés, génère une frustration qui peut déboucher sur de la nervosité, voire de l'agressivité."
07h30
Le golf, ce virus qui vous fait rester en Suisse
L’ensemble du secteur touristique appelle à rester en Suisse cet été, et le golf fait partie des activités qui pourraient bien profiter de cette période post-covid.
Le constat est là: les terrains de golf sont pleins en Suisse. Les adeptes de la petite balle blanche font du rattrapage après avoir été privés trois mois de leur passion.
07h00
Les Jurassiens encouragés à acheter des masques
Le canton du Jura s'inquiète de la résurgence des cas de Covid-19 sur son territoire. Le gouvernement recommande à la population jurassienne l'achat d'une boîte de 50 masques chirurgicaux par personne âgée de plus de dix ans.
Le constat posé mardi à Delémont par le président du Gouvernement jurassien Martial Courtet et le ministre de la santé Jacques Gerber survient suite la confirmation de six cas testés positifs depuis vendredi. Avant les vacances, les magistrats ont rappelé que les manifestations de plus de 30 personnes devaient être annoncées.
Et les chiffres ne portent que jusqu'à dimanche soir. Ce qui donne à penser que le Jura fait face, à l'instar d'autres régions, à une résurgence du virus.
L'idée consiste à porter des masques lorsque la distance de 1,5 mètre ne peut pas être respectée, comme dans les transports publics ou les grandes surfaces, particulièrement en cas de forte affluence. La constitution d'une telle réserve est aussi préconisée pour faire face à une éventuelle deuxième vague pandémique.
06h45
Comment relancer les transports publics?
Le Covid-19 a fait mal aux transports publics. La fréquentation actuelle des trains longue distance équivaut à 45% de celle de l'an dernier. Par ailleurs, les pertes en terme de chiffre d'affaires sont estimées à plus de 1,5 milliard par l’Alliance SwissPass, l’organisation de la branche.
Les transports publics restent pourtant un axe prioritaire pour l’avenir de la mobilité en Suisse. Comment repeupler les transports? Comment s’adapteront-ils au monde de demain?
L'émission Forum en débat avec Bernard Guillelmon (président Swisspass), Valérie Piller Carrard (conseillère nationale socialiste fribourgeoise) et Patrick Eperon (responsable politique mobilité au Centre patronal).
06h30
Le canton de Berne discute du port du masque obligatoire
Face à la réaugmentation des cas positifs de coronavirus, l'obligation de porter un masque dans les transports publics est en discussion. Dans une prise de position adressée à l'agence Keystone-ATS, la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) souligne vouloir consulter les cantons sur la question - concernant les transports publics, mais aussi d'autres domaines.
Le gouvernement bernois discutera notamment mercredi de l'obligation de porter un masque dans les transports. Le conseiller d'Etat Pierre-Alain Schnegg (UDC), qui souhaite une entrée en vigueur le plus tôt possible, a déposé une demande en ce sens.
"Je ne crois pas que nous allons assister à des disparités cantonales. Aujourd'hui la situation est claire: la Confédération a dit que le 'lead' était auprès des cantons, ce sont à eux d'agir. Les premiers sondages effectués au niveau des directeurs de la santé montrent que la volonté est de prendre des mesures assez semblables dans la plupart des cantons", explique Pierre-Alain Schnegg dans Forum.
06h05
Retour sur la journée de mardi
Masques obligatoires dans les transports publics en Suisse dès lundi, quarantaine au retour d'un pays à risque: le Conseil fédéral a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus, alors que le nombre de nouveaux cas augmente.