Il est encore possible de trouver des masques autour d'un franc pièce dans certaines grandes surfaces ou dans les pharmacies. Ces derniers jours, ils étaient même parfois en action pour soixante centimes.
Le prix du masque dépend de plusieurs facteurs: la demande, le stock, la capacité de production ou encore le transport. Au plus fort de la pandémie, la Suisse n'avait pas assez de stock: elle a dû acheter au prix fort des masques et les faire venir par avion, ce qui coûte plus cher que le bateau.
Surveiller les prix
Aujourd'hui, la demande va forcément augmenter: "Il se pourrait évidemment qu'à l'intérieur du pays, les prix augmentent peut-être à nouveau un petit peu, mais le contraire est aussi possible", analyse Stefan Meierhans, Monsieur Prix. "En tout cas, je suis attentivement le développement et, le cas échéant, on va évidemment voir ce qu'on peut faire et si on doit et peut agir."
Quant au directeur du groupe PharmaciePlus, Eric Bussat, il rappelle qu'on n'est plus en situation de pénurie: il y a du stock en Europe, les prix ne devraient donc pas flamber. En revanche, il y a aussi une forte demande mondiale: par conséquent, les prix ne devraient pas non plus drastiquement baisser.
Soixante centimes ou un franc: le budget reste important pour un ménage, quand toute la famille se déplace en transport public. La Fédération romande des consommateurs en est bien consciente. Elle demande de plafonner le prix du masque à un franc la pièce.
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Julie Liardet/sjaq