Le suivi de l'actualité du 6 juillet. [Keystone]
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La grande majorité des Suisses portaient un masque lundi dans les transports publics

- La très grande majorité des usagers des transports publics ont porté un masque lundi, au premier jour de l'obligation décrétée par le Conseil fédéral pour freiner le retour du virus. Les personnes de 12 ans et plus doivent désormais porter un masque dans les trains, les trams, les métros et les bus, ainsi que dans les remontées mécaniques et les bateaux. La compagnie aérienne Swiss oblige elle aussi ses passagers à porter un masque.

- Pour montrer l'exemple, le ministre de la Santé Alain Berset a publié une photo de lui dans un transport public, avec un masque sur le visage.

- Les Jurassiens doivent également porter depuis ce lundi le masque pour se rendre dans tous les commerces du canton. La mesure a été décidée pour une durée de deux mois.

- A partir de lundi, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions à risque doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’Office fédéral de la santé publique tient une liste des régions en question, qu’il actualisera régulièrement.

- La Suisse a enregistré 47 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, a annoncé l'Office fédéral de la santé publique. C'est le troisième jour consécutif que le nombre de contaminations quotidiennes est sous la barre des 100. La veille, l'OFSP avait fait état de 70 nouvelles infections, contre 97, 134 et 116 les jours précédents.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo

22h55

Bilan de la première journée de confinement des visages

A l'issue de la première journée marquée par l'obligation du port d'un masque de protection dans les trains et bus de Suisse, le bilan tiré par les entreprises de transport est bon. Dans l'ensemble, les voyageurs s'y plient plutôt volontiers.

Le panel des réactions observées va du soulagement ("Je me sens quand même tranquillisée, parce qu'il y a de plus en plus de monde") à la docilité ("Il faut faire les choses comme on nous dit de faire, et puis voilà!"), même si certains dénoncent l'inconfort des masques ("Il faut chaud, on a la tête qui bout"), ou carrément leur rôle ("Je trouve que c'est inutile, c'est un peu du cinéma").

Voyageurs démasqués priés de descendre

Par rapport à la veille, le contraste était saisissant, avec parfois la totalité des passagers d'un bus masqués. Les usagers sans masque ne sont pourtant pas amendés, sauf les récalcitrants qui refusent de quitter les véhicules. A Neuchâtel, des Securitas priaient dès aujourd'hui ceux qui avaient oublié d'en emporter un de descendre du bus. A Genève, on sensibilise encore aujourd'hui, tout en avertissant que, la prochaine fois, les voyageurs fautifs devront retourner sur le trottoir.

"Tout comme, quand on part de la maison, on met une veste ou on prend un parapluie, dorénavant on prendra un masque", conclut, pragmatique, le responsable du Service des relations clients aux Transports publics fribourgeois.

>> Regarder le reportage du 19h30 à travers la Suisse romande :

Le port du masque est désormais obligatoire dans les transports publics en Suisse
Le port du masque est désormais obligatoire dans les transports publics en Suisse / 19h30 / 2 min. / le 6 juillet 2020

22h20

La quarantaine au retour des pays à risque débute dans la confusion

L'obligation pour les personnes qui rentrent en Suisse après avoir séjourné dans un pays considéré comme à risque de se placer en quarantaine (lire notre brève de 13h10) a débuté dans une certaine confusion. Pour l'heure, la mesure doit se faire de manière volontaire, car les autorités ne sont pas en mesure de la contrôler.

A l'arrivée des vols de Swiss en provenance des Etats-Unis et du Brésil, deux pays classés à risque par la Suisse, les voyageurs disent avoir appris par les médias qu'ils doivent se mettre en quarantaine durant 10 jours. N'ayant pas reçu d'informations dans les aéroports ou les avions, certains passagers ne savent pas qu'ils doivent s'annoncer aux autorités.

Pas de contrôles, mais amende possible

La compagnie Swiss, elle, affirme informer ses passagers sur le quai d'embarquement et sur son site internet. A Genève, une hotline spécifique a été mise sur pied pour informer les personnes concernées.

Le médecin cantonal genevois reconnaît que les autorités ne peuvent pas contrôler si les voyageurs s'annoncent ou pas. Toutefois, qui ne respecte pas les mesures de quarantaine et est découvert peut être dénoncé à la justice et recevoir une amende allant jusqu'à 5'000 francs.

>> Regarder le sujet du 19h30 à l'aéroport de Zurich :

Les voyageurs en provenance des pays à risque doivent se mettre pour dix jours en quarantaine dès leur arrivée en Suisse
Les voyageurs en provenance des pays à risque doivent se mettre pour dix jours en quarantaine dès leur arrivée en Suisse / 19h30 / 2 min. / le 6 juillet 2020

21h55

Les indépendants sont de plus en plus nombreux à recourir à l'aide sociale

Les organisations d'action sociale sont de plus en plus sollicitées par les indépendants. Les projections faites pour les deux années à venir annoncent une forte augmentation du nombre de bénéficiaires. Pour les cantons et les communes, la facture pourrait atteindre un niveau sans précédent.

Restaurateurs, chauffeurs de taxis ou commerçants, la précarité liée à la crise sanitaire touche toutes les professions indépendantes. Avant la pandémie, ils étaient peu nombreux à bénéficier de l'aide sociale: seuls 2000 en Suisse en 2018, soit 1% des bénéficiaires en âge actif. Cette année 2020 pourrait en compter 20'000 de plus.

>> Plus de détails dans notre article : Les indépendants sont de plus en plus nombreux à recourir à l'aide sociale

A l'Auberge du Grand-Saconnex (GE), établissement situé entre l'ONU et l'aéroport de Genève, la patronne constate avec dépit qu'elle n'a que trois clients pour le service de midi. "On est là depuis 25 ans, on n'a jamais demandé un centime à l'aide sociale. On a toujours travaillé et gagné de l'argent. On s'est battu. Mais maintenant, je me sens comme si j'étais sur le Titanic qui va couler", témoigne-t-elle dans le 19h30.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

La situation des indépendants durement touchés par la crise préoccupe les organisations d'action sociale
La situation des indépendants durement touchés par la crise préoccupe les organisations d'action sociale / 19h30 / 2 min. / le 6 juillet 2020

21h00

Des centaines d'habitants sont en quarantaine aux Breuleux et à Bassecourt (JU)

Le canton du Jura avait jusqu'ici bien résisté au début de la pandémie de Covid-19, mais ces derniers jours, de nouveaux cas éparpillés dans le canton engendrent des quarantaines en cascade. Ainsi, la totalité des élèves et des enseignants de deux écoles, soit un total de 410 personnes, ont été placés en isolement.

Aux Breuleux, dans les Franches Montagnes, l’atmosphère était pesante lundi matin et les rues peu fréquentées. Si on finit quelques nettoyages à l’école primaire, sa voisine de secondaire est fermée. Ici et à Bassecourt, 50 enseignants et 360 élèves sont en quarantaine, bloqués à la maison pour toute la semaine, sans contact avec l’extérieur.

"On l'a un peu en travers de la gorge. Ce qui nous passe sous le nez, c'est le bal, les promotions, la sortie d'école", regrette un élève secondaire des Breuleux. Certains parents ne comprennent pas pourquoi on a rouvert les écoles, en juin dernier, pour si peu de jours.

>> Regarder le reportage du 19h30 dans le Jura lundi :

Quarantaines en cascade dans le canton du Jura après le dépistage de cas dans deux écoles
Quarantaines en cascade dans le canton du Jura après le dépistage de cas dans deux écoles / 19h30 / 1 min. / le 6 juillet 2020

"L'évolution du virus nous inquiète. Proportionnellement, nous avons jusqu'à cinq fois plus de nouveaux cas que la moyenne suisse. Il était donc nécessaire de prendre des mesures, comme le port d'un masque de protection dans les magasins. Ca permet de maintenir l'activité économique tout en garantissant une meilleure sécurité sanitaire", a expliqué le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber.

>> Ecouter son interview :

Jacques Gerber revient sur l'augmentation des cas de coronavirus dans le Jura
Jacques Gerber revient sur l'augmentation des cas de coronavirus dans le Jura / 19h30 / 3 min. / le 6 juillet 2020

19h00

Le tourisme de l'après-Covid sera-t-il vraiment plus durable?

Le tourisme suisse se réinvente cette année pour limiter les dégâts, s'orientant davantage vers les visiteurs locaux et moins sur ceux de l'étranger. Ce premier été post-pandémie annonce-t-il une approche du tourisme désormais plus durable, c'est-à-dire qui satisfait à la fois les domaines de l'économie, de l'écologie et du social?

Quatre invités en ont débattu dans l'émission Forum de la RTS. S'ils soulignent tous la nécessité impérative d'un changement vers davantage de durabilité dans le tourisme, ils constatent que les choses changent très lentement.

"On va vite retomber dans nos travers"

"Je sens un changement dans les envies de mes clients. Une partie a envie d'un nouveau type de tourisme, veulent vivre une aventure proche de la nature. Quelque chose de simple, avec une expérience derrière. Un lieu un peu spécial, une rencontre avec les producteurs locaux, les hôtes de la région… mais une autre partie ne cherche pas vraiment ça", remarque Sabine Rey Mermet, fondatrice de Weekngo, une agence de voyage en ligne qui propose du "Slow Tourisme" en Valais. "Je ne crois pas vraiment qu'on va redémarrer dans un tourisme plus durable. On va vite retomber dans nos travers".

"La pandémie n'a pas duré assez longtemps pour changer véritablement le comportement touristique des gens", estime pour sa part Rafael Matos Wasem, professeur à la HES-SO Valais et spécialiste du tourisme durable. Pour lui, il n'est pas seulement imaginable mais nécessaire de se recentrer sur le marché domestique pour atteindre des objectifs de durabilité, en se déplaçant moins et plus près de son domicile, et en limitant les grands voyages à un tous les cinq ans, par exemple.

Le tourisme génère des nuisances "par définition"

"On a tous les atouts dans nos mains pour faire du tourisme durable en Valais", avance le directeur de Valais-Wallis Promotion Damian Constantin. "L'énergie renouvelable, les produits du terroir - 25% des AOP/IGP viennent du Valais, signale-t-il - la beauté de la nature et de la montagne. Il est aussi très important de développer un tourisme sur les quatre saisons; c'est sur cet axe qu'on oriente la stratégie touristique".

Le directeur de Genève Tourisme Adrien Genier, lui, rappelle que le tourisme, par définition, implique de se rendre en dehors de son environnement habituel, et donc génère de toute façon une nuisance. Mais les grands congrès, s'ils sont une source de pollution, permettent aussi des avancées importantes dans des domaines comme la médecine, glisse-t-il au passage. Dans le futur, il envisage néanmoins des congrès à caractère plus régional, "avec, pour ceux qui sont plus loin, une participation via des outils virtuels".

>> Revoir le débat en intégralité :

Le grand débat - Tourisme post-Covid, tourisme durable?
Le grand débat - Tourisme post-Covid, tourisme durable? / Forum / 21 min. / le 6 juillet 2020

>> Ecouter aussi l'interview du co-créateur d'un projet de trottinettes électriques pour visiter les villes :

Visiter la Suisse en trottinettes électriques avec "Wiil". [Wiil]Wiil
Forum des idées - Le tourisme en trottinettes électriques / Forum / 4 min. / le 6 juillet 2020

17h30

Le Covid-19 a passé par une personne sur dix au Tessin

Une personne sur dix résidant au Tessin est entrée en contact avec le Covid-19: tels sont les premiers résultats de l’étude sur l’incidence du virus SRAS-CoV-2 dans le canton menée par l'Office du médecin cantonal, en collaboration avec l’Ordre des médecins tessinois.

Afin de mesurer la diffusion du coronavirus parmi la population tessinoise, une étude sérologique qui doit s'étendre sur un an, de mai 2020 à mai 2021, a été lancée, a expliqué le Département cantonal de la santé publique. Suite à l’approbation d’un comité éthique, un échantillon représentatif de 1500 personnes, à partir de l’âge de cinq ans et résidant au Tessin, ont déjà été contactées pour participer à l’étude et 927 d’entre elles y ont effectivement adhéré. La prochaine phase du test est prévue pour le mois d’août.

Un taux proche de ceux de Genève et Vaud

Les résultats obtenus révèlent qu'une personne sur dix a développé des anticorps contre le virus. Aucune différence n’a pu être établie entre le sexe et l’âge des personnes testées. Parmi les sujets asymptomatiques, 5 sur 100 étaient positifs au test sérologique.

Des enquêtes de séroprévalence ont aussi été menées dans les cantons de Genève et de Vaud en avril et mai. Pour Genève, le taux était de 10,8% et pour Vaud de 7%.

16h45

Masques en grand nombre dans les transports genevois et valaisans

Tout comme dans les autres cantons, les utilisateurs des transports publics des cantons de Genève et du Valais ont adopté les masques de protection.

Une grande majorité des passagers voyageaient avec le visage protégé, a fait savoir la porte-parole des Transports publics genevois Isabel Pereira. Les contrôleurs sensibilisaient les usagers sans masque sur le fait que la prochaine fois, ils risquaient de devoir descendre du véhicule. Les sanctions sont du ressort de la police.

Les passagers des Transports publics genevois étaient masqués lundi matin [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Les passagers des Transports publics genevois étaient masqués lundi matin [Keystone - Salvatore Di Nolfi]

En Valais, la grande majorité des usagers étaient eux aussi masqués. A Sion, de nombreux voyageurs ont maintenu la protection jusqu'au passage sous-voie qui mène à la place de la gare, où les pendulaires qui prennent les bus postaux étaient tout aussi couverts. Dans les cabines de Télé Anzère, les passagers portaient eux aussi des masques.

La mesure était également très largement respectée outre-Sarine. Dans les transports publics bernois, presque tous les passagers portaient un masque. Certains se protégeaient avec des foulards.

15h55

Mai à peine mieux qu'avril dans les hôtels de Suisse

L'hôtellerie helvétique a continué à souffrir des conséquences de la pandémie de Covid-19 au mois de mai. Après un effondrement de près de deux tiers sur un an en mars et une évaporation de plus de 90% en avril, le nombre de nuitées hôtelières recensées par l'Office fédéral de la statistique a chuté de 79,2% à 625'054 en mai.

Le recul cumulé sur les cinq premiers mois de l'année atteint désormais 43,8%, indique un relevé publié lundi.

15h45

Les entreprises de transports publics satisfaites

Les entreprises de transports publics ont dit leur satisfaction face au respect de l'obligation du port du masque par la plupart des passagers. CFF et BLS n'ont constaté que quelques cas isolés de personnes sans protection.

Du côté des Transports publics lausannois (tl), "entre 80 et 90% de nos clients utilisent le masque", s'est réjoui Giuseppe Luciano, responsable de l'unité Relation Clients. Il a indiqué que les tl n'étaient pas là pour "faire la police", mais pour "accompagner et sensibiliser les clients" durant cette période.

Avec des passagers systématiquement masqués, le travail des contrôleurs est toutefois devenu plus difficile pour vérifier que les titres de transport appartiennent bien à la bonne personne. "Ils ont pris l'habitude des masques depuis plusieurs mois et se fixent surtout sur les yeux et les sourcils pour comparer un visage avec une photo sur un abonnement", a expliqué le porte-parole des CFF Frédéric Revaz.

15h30

Lekkerland et ses 140 emplois à la trappe

L'entreprise argovienne Lekkerland, qui livre environ 2700 stations-essence, kiosques et autres épiceries avec des produits divers dont alimentaires et du tabac, a prévu d'arrêter ses activités d'ici la fin de l'année, ce qui causera la suppression d'environ 140 postes de travail. Malgré d'importants efforts, aucun nouvel investisseur n'a été trouvé pour reprendre la société.

"Nous étions sur le point de signer un contrat avec un nouvel investisseur, mais il s'est défilé à la dernière minute, l'environnement actuel de crise jouant probablement un rôle", a expliqué la porte-parole de l'entreprise. Pendant le confinement, Lekkerland s'est essayée à la livraison, sans obtenir le succès espéré.

La société compte 140 collaborateurs, pour lesquels une solution est actuellement recherchée. "Notre directeur est en contact avec nos concurrents", a expliqué la porte-parole. L'espoir est que certains puissent y trouver un poste. En 2013, la société avait racheté les activités commerce de gros de Valora.

14h50

Plus d'un million d'utilisateurs pour SwissCovid

L'application SwissCovid a passé la barre du million d'utilisateurs vendredi. Dimanche, 1'002'682 personnes avaient activé l'application sur leur téléphone portable, selon les données publiées par l'Office fédéral de la statistique.

L'application complète le traçage classique des contacts utilisé par les cantons. Elle mesure anonymement la durée et la distance par rapport aux autres téléphones portables. Elle enregistre un contact étroit, soit de moins de 1,5 mètre et de plus de 15 minutes.

Les utilisateurs qui auront été en contact avec une personne infectée seront averties pour autant que ces deux personnes aient téléchargé l'application.

14h30

Alain Berset montre l'exemple

Le conseiller fédéral Alain Berset a montré l'exemple lundi en publiant une photo de lui avec un masque sur le visage.

Dans le train, comme dans tous les transports publics, le port du masque est désormais obligatoire. "Pour se protéger et protéger les autres", écrit le ministre sur Twitter.

14h00

Le point à la mi-journée

L'obligation de porter un masque est très largement respectée dans les transports publics, au premier jour de l'entrée en vigueur de cette mesure imposée par le Conseil fédéral.

Les usagers des transports publics doivent désormais porter un masque pour leur déplacement. Cette mesure doit permettre de freiner l'augmentation des cas de coronavirus repartis à la hausse en Suisse. Lundi matin, la mesure a été globalement bien accueillie par la population, ont constaté des journalistes de la RTS.

L'obligation concerne les personnes de 12 ans et plus dans tous les trains, trams, bus, remontées mécaniques, téléphériques et bateaux de Suisse, a décidé mercredi dernier le Conseil fédéral. Pas d'amende prévue, mais toute personne refusant de porter le masque doit quitter le moyen de transport au prochain arrêt.

Seules quelques personnes ont fait leur trajet sans le masque, ont observé des journalistes sur le terrain, mais il s'agissait d'un oubli dans la plupart des cas.

>> Le reportage du 12h45 :

Les Suisses suivent à la lettre la mesure du Conseil fédéral qui oblige au port du masque dans les transports publics.
Les Suisses suivent à la lettre la mesure du Conseil fédéral qui oblige au port du masque dans les transports publics. / 12h45 / 2 min. / le 6 juillet 2020

13h10

Début de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs des pays à risque

Les personnes qui rentrent de Serbie, du Kosovo, de Suède ou encore de Russie doivent dès ce lundi passer 10 jours en quarantaine à leur retour en Suisse. En tout, 29 pays figurent actuellement sur la liste des zones dites "à risque", une liste définie par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Les personnes concernées sont informées dans les avions, les autocars et aux frontières. Une fois entrées en Suisse, elles doivent s’annoncer auprès des autorités cantonales.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Les quarantaines obligatoires au retour de pays à risque commencent dès aujourd’hui. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
Les quarantaines obligatoires au retour de pays à risque commencent dès lundi / Le 12h30 / 2 min. / le 6 juillet 2020

13h00

Masque obligatoire dans les commerces jurassiens

Dans le Jura, le port du masque est obligatoire dès lundi et pour deux mois dans tous les magasins. Cette obligation s’applique aussi aux petits commerces, qui limitaient déjà l’accès à leurs clients.

Dans une boulangerie en vieille ville de Delémont, seuls deux clients à la fois peuvent entrer. "Notre mise en place était suffisamment conséquente pour ne pas faire un port du masque obligatoire. Pour les clients, peut-être que c’est un peu trop", estime le patron Eric Aubry.

>> Le reportage du 12h30 :

Le port du masque est désormais obligatoire dans les commerces jurassiens. [RTS - Gaël Klein]RTS - Gaël Klein
Le port du masque devient obligatoire dans les commerces jurassiens / Le 12h30 / 1 min. / le 6 juillet 2020

12h45

Moins de 50 nouveaux cas

La Suisse a enregistré 47 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures, a annoncé lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). C'est le troisième jour consécutif que le nombre de contaminations quotidiennes est sous la barre des 100.

L'OFSP a fait état de 70 nouveaux cas dimanche, 97 samedi, 134 vendredi, 116 jeudi et 137 mercredi. Au total, la Suisse et la Principauté du Liechtenstein ont recensé 32'315 cas confirmés depuis le début de la crise, dont 642 ces sept derniers jours. Aucun nouveau décès n'a été annoncé lundi, le total étant maintenu à 1686.

Il y a eu une nouvelle hospitalisation, le total étant de 4058. Quant aux tests, 636'397 ont été effectués depuis le début de la pandémie, dont 6,1% étaient positifs. En 24 heures, le personnel soignant a effectué 4082 tests.

12h00

Le port du masque largement respecté

L'obligation de porter un masque était très largement respectée lundi matin dans les transports publics, au premier jour de l'entrée en vigueur de cette mesure imposée par le Conseil fédéral. Le contraste avec la semaine dernière est saisissant.

Le port du masque était notamment quasiment systématique en gare de Lausanne. Si quelques visages apparaissent encore à l'air libre sur les quais, ils sont presque tous couverts au moment de monter dans les wagons.

Sur la ligne Yverdon - Lausanne, par exemple, plus de 90% des pendulaires portaient le masque vers 08h00, selon l'agence Keystone-ATS. Les CFF et le BLS se disent très satisfaits par l'attitude des usagers des transports publics.

>> Notre reportage :

Le port de masque est obligatoire dans tous les transports publics. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Le port du masque est désormais obligatoire dans les transports publics / Le 12h30 / 2 min. / le 6 juillet 2020

10h45

Le stress encore présent malgré l'assouplissement

Malgré l'assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus, de nombreuses personnes se sentent toujours plus stressées qu'avant le début de la pandémie.

Selon une étude de l'Université de Bâle publiée lundi, 50% des participants à un sondage en ligne se sont sentis plus stressés pendant le confinement qu'avant la crise du coronavirus. Ils sont encore 40% à se sentir plus stressés pendant la période d'assouplissement des mesures de lutte contre le virus.

La proportion de gens dont la perception du stress dû au coronavirus n'a pas changé, a augmenté: elle est passée de 24% pendant le confinement à 28% dans les semaines qui ont suivi. La proportion de gens qui se sentent moins stressés est elle passée de 26 à 32%.

La fréquence des symptômes dépressifs graves reste pour sa part élevée (près de 12%), même pendant la période d'assouplissement des mesures (9% pendant le confinement). Les personnes âgées semblent moins sujettes aux symptômes dépressifs, constate l'Université de Bâle.

10h00

L'USS réclame plus de mesures

L'Union syndicale suisse (USS) appelle à prendre des mesures supplémentaires pour faire face à la crise. Elle réclame une hausse des indemnités de chômage partiel pour les travailleurs à faibles revenus.

L'effondrement économique mondial provoqué par la pandémie est sans précédent, a constaté lundi l'USS lors d'une conférence de presse. "Jusqu'à présent, nous avons pu éviter une catastrophe sociale. Mais maintenant, les choses doivent s'améliorer pour tout le monde", a déclaré Daniel Lampart, chef économiste.

Le syndicat cible avant tout les travailleurs à faibles et à moyens revenus, particulièrement touchés par la crise, le chômage partiel étant le plus répandu dans les secteurs où les salaires sont les plus bas. Selon lui, cette situation a entraîné des pertes de salaire difficiles à assumer pour ce groupe de personnes. L'USS exige donc une augmentation de l'indemnité de chômage partiel pour les travailleurs à faibles revenus, passant de 80% à 100%.

Elle s'attaque aussi aux réserves des caisses maladie. Les réserves excédentaires de l'assurance-maladie s'élèvent à plus de quatre milliards de francs. "Pourquoi avons-nous besoin de réserves aussi élevées", s'est interrogé le président de l'USS, Pierre-Yves Maillard.  Le syndicat propose de redistribuer les primes prélevées en trop à la population. "Un remboursement de 500 francs en moyenne par habitant est possible", selon Pierre-Yves Maillard.

09h15

Simone de Montmollin salue la discipline des Suisses

"Résilience et discipline": la conseillère nationale Simone de Montmollin (PLR/GE), invitée lundi de La Matinale, relève des qualités essentielles dans la réaction de la Suisse face à la crise sanitaire du Covid-19, également dans son domaine professionnel, la viticulture.

>> Toutes les informations dans notre article : Face à la crise, "il faut des solutions, même si ce n'est pas la panacée"

Dans une Suisse "sidérée, comme le monde entier", par l'arrivée abrupte de la pandémie, Simone de Montmollin salue l'exercice civique qui s'en est suivi. "Cela a imposé de bien comprendre comment fonctionnent nos institutions, d'accorder notre confiance aux autorités, qui l'ont extrêmement bien utilisée et pris de bonnes décisions."

La Genevoise, élue en octobre dernier au National sous la bannière du PLR, salue également la résilience et la rigueur de la population suisse dans cet exercice.

>> L'interview de Simone de Montmollin dans La Matinale :

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Simone de Montmollin, conseillère nationale PLR genevoise
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Simone de Montmollin, conseillère nationale PLR genevoise / La Matinale / 10 min. / le 6 juillet 2020

08h00

Horaires de travail plus souples

Des écoles et des administrations flexibilisent les horaires pour désengorger les transports publics aux heures de pointe et protéger les usagers contre une éventuelle infection au Covid-19. Une mesure qui pourrait s'étendre au-delà de la crise.

>> Plus d'informations dans notre article : Donner plus de souplesse aux travailleurs, une leçon de la crise?

A partir de lundi, le cigarettier Japan Tobacco International (JTI), basé à Genève, instaure notamment un roulement des effectifs: des groupes d’employés qui viennent au bureau une semaine sur deux, en gardant une souplesse dans les jours et les heures de présence.

>> L'éclairage dans La Matinale :

Une employée dans un open space, à la rédaction de "20 Minuten" à Zurich. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Les horaires flexibles pour écoliers et employés pourraient s'étendre au-delà de la crise / La Matinale / 4 min. / le 6 juillet 2020

07h30

Les jeunes en galère de jobs d’été à cause de la pandémie

Les jeunes ont de la peine cette année à trouver un job d'été. La période estivale est traditionnellement le moment pour les 16-20 ans d'exercer une activité accessoire. Ils engrangent ainsi de l'argent de poche. Mais la pandémie rend les recherches beaucoup plus difficiles.

Pas très bien rémunérés, les travaux de nettoyage restent souvent la seule option disponible. Cette difficulté à trouver des petits boulots durant la période estivale est également constatée par l'association "AdosJobs", confirme la présidente du comité Neslie Nsingi.

Alors que les jobs d'été contribuent souvent à l'autonomie des jeunes, ces derniers devront revoir drastiquement leurs budgets et par conséquent leurs projets. La pandémie ralentira donc le processus vers l'indépendance de certains.

>> L’éclairage dans La Matinale :

Travail à la ferme. [Fotolia - Zharastudio]Fotolia - Zharastudio
Les jeunes ont de la peine à trouver des jobs d'été à cause de la pandémie / La Matinale / 1 min. / le 6 juillet 2020

07h15

Train, bus, métro: le port du masque devient obligatoire

Les usagers des transports publics doivent désormais porter un masque pour leur déplacement. Cette mesure, entrée en vigueur lundi, doit permettre de freiner l'augmentation des cas de coronavirus repartis à la hausse en Suisse.

L'obligation concerne les personnes de 12 ans et plus dans tous les trains, trams, bus, remontées mécaniques, téléphériques et bateaux de Suisse, a décidé mercredi dernier le Conseil fédéral. Pas d'amende prévue, mais toute personne refusant de porter le masque doit quitter le moyen de transport au prochain arrêt.

La nouvelle mesure semble bien respectée: une grande majorité des pendulaires porte le masque dans le train, le bus et le métro, a constaté lundi matin une journaliste de la RTS à Lausanne.

La compagnie aérienne Swiss va obliger elle aussi dès lundi ses passagers à porter un masque. Jusqu'à présent, elle recommandait le port de cette protection.

>> Le point sur la situation dans La Matinale :

Des personnes masquées dans un bus. [KEYSTONE - Salvatore Di Nolfi]KEYSTONE - Salvatore Di Nolfi
Le port du masque est obligatoire dans les transports publics / La Matinale / 1 min. / le 6 juillet 2020

07h00

Pas de reprise avant 2022 pour le patron d'UBS

Invité du 19h30 de la RTS dimanche, Sergio Ermotti, qui quittera la tête d'UBS à la fin de l'année, ne prévoit pas de reprise économique avant 2022 au plus tôt. Il estime que la crise a donné un nouvel élan à la numérisation et pense que la banque pérennisera le télétravail.

>> Voir son interview :

L'interview du dimanche: Sergio Ermotti, directeur d'UBS.
L'interview du dimanche: Sergio Ermotti, directeur d'UBS. / 19h30 / 3 min. / le 5 juillet 2020

>> En lire plus : Pour le patron d'UBS, un nouveau confinement "ne serait pas possible"

06h45

Les nuits agitées de la Plaine de Plainpalais à Genève

Si les jeunes ne vont pas en boîte, ils ont quand même envie de faire la fête. A Genève par exemple, ils se rassemblent la nuit par centaines sur l'espace public. Depuis le coronavirus, ils préfèrent être à l'extérieur, avec toutes les nuisances que cela implique.

Le week-end , la plaine de Plainpalais vit des nuits agitées, entre problèmes de sécurité et incivilités.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Vie nocturne à Plainpalais.
Vie nocturne à Plainpalais. / 19h30 / 2 min. / le 5 juillet 2020

06h30

Les bars et discothèques au coeur de la polémique

Les lieux de vie nocturne sont au coeur du débat: la task force Covid-19 de la cConfédération recommande d'éviter les bars et les boîtes de nuit car les cas de coronavirus augmentent dans notre pays.

Le canton du Jura réagit et parle même de fermeture des clubs si la situation devait s'aggraver.

Le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber a indiqué dimanche à la RTS penser "notamment au logiciel qui est appliqué dans le canton de Vaud pour les discothèques, nous aimerions le généraliser à l'ensemble de la restauration, des bars et des discothèques du Canton du Jura. Et si l'évolution de la situation continue à se péjorer à ce rythme, nous serons obligés peut-être une fois encore de fermer certains établissements."

>> Voir le sujet du 19h30 :

Bars et discothèques, ouverture en question.
Bars et discothèques, ouverture en question. / 19h30 / 2 min. / le 5 juillet 2020

06h15

Retour sur le week-end

La Suisse a enregistré dimanche matin 70 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, a annoncé l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La veille, l'OFSP avait fait état de 97 nouvelles infections, contre 134, 116 et 137 les jours précédents. Ces derniers chiffres sont en nette hausse par rapport à la moyenne de 28 cas par jour pour le mois de juin.

Au total, la Suisse et la Principauté du Liechtenstein ont recensé 32'268 cas confirmés depuis le début de la crise. Aucun nouveau décès n'a été annoncé durant le week-end et il n'y a eu que deux nouvelles hospitalisations (4057). Durant ces deux jours, le personnel soignant a effectué plus de 18'000 tests.

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06h00

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