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Le PLS à la reconquête des sièges perdus

Sylvie Perrinjaquet entourée d'Andreas Burckhardt et Claude Ruey
Sylvie Perrinjaquet entourée d'Andreas Burckhardt et Claude Ruey
«La reconquête» est le mot d'ordre lancé à ses troupes par Claude Ruey samedi lors du Congrès électoral des libéraux suisses à Aigle. Le parti veut avant tout retrouver des sièges au Conseil des Etats et met l'accent sur la jeunesse.

Le Parti libéral suisse (PLS) avait choisi le Centre mondial du
cyclisme pour se mettre en selle en vue des élections fédérales
d'octobre. Un lieu qui illustre l'effort personnel, l'engagement
pour une équipe et la formation, des notions que le PLS veut mettre
au centre de sa campagne, écrit-il dans un communiqué.



Celle-ci se concentrera dans cinq cantons, dont les candidats ont
été présentés samedi à Aigle, en faisant la part belle aux jeunes
générations. Pour le Conseil national, une liste de 18 candidats
sera présentée dans le canton de Vaud, une liste de cinq à Genève,
ainsi qu'une liste, munie pour l'heure de deux noms, en Valais.

Retrouver le Conseil des Etats

A Neuchâtel, les libéraux présentent deux listes de cinq
candidats chacune, dont une exclusivement de jeunes. Idem à
Bâle-Ville. Dans ces deux cantons où les libéraux ont perdu leur
représentation nationale en 2003, l'objectif est la reconquête de
sièges. Dans les deux cantons lémaniques, les libéraux veulent
augmenter le nombre d'élus, actuellement de deux dans chacun.



Au Conseil des Etats, d'où les libéraux ont été éjectés en 2003,
le parti présente trois candidats: l'actuelle conseillère nationale
et ex-conseillère d'Etat genevoise Martine Brunschwig Graf,
l'actuelle présidente du gouvernement neuchâtelois Sylvie
Perrinjaquet, toutes deux également candidates au National.



A Bâle-Ville, le député libéral au Grand Conseil Andreas Albrecht
sera l'unique candidat commun des partis bourgeois. Il aura pour
tâche de prendre le seul siège du demi-canton, détenu par la
socialiste Anita Fetz, qui se représente.



ats/sun

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Des personnes plutôt qu'un système

Avec les candidats, le parti a présenté son programme. Celui-ci s'articule autour de slogans comme «faire confiance à la personne plutôt qu'au système», «s'épanouir dans une société qui encourage plutôt qu'elle n'interdit» ou «être libéral n'est pas une question d'âge ni de moyens financiers. C'est une manière de conduire sa vie et de respecter celle des autres sans se reposer uniquement sur l'Etat».

Plus concrètement, les libéraux, qui mettent l'accent sur le développement de la formation à tous les niveaux, militent par exemple pour la suppression des entraves administratives tracassières, la diminution de la surcharge d'impôts en particulier pour les classes moyennes, une meilleure reconnaissance du bénévolat et des initiatives privées.

Les libéraux demandent aussi des allégements fiscaux pour développer les structures d'accueil des jeunes, des personnes fragilisées et des personnes âgées.

Ils réclament en outre des mesures incitatives pour les employeurs qui engagent des jeunes ou des personnes de plus de 50 ans.