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Podcast: C’est comment, un été à l’alpage?

L'alpage du Tsermon, au-dessus de Moléson-village. [RTS - Caroline Stevan]
L'alpage du Tsermon, au-dessus de Moléson-village. - [RTS - Caroline Stevan]
Pour son dernier épisode avant la coupure d’été, le Point J vous invite à l’alpage du Tsermon, au-dessus de Moléson-village, un joli chalet sans chemin d’accès. Jeune paysan, Alexandre Murith raconte les 150 jours qu’il passe chaque année avec sa famille et ses vaches dans les pâturages.

"On se déplace sur nos trois alpages en fonction de l’herbe qu’il y a. Quand elle est mangée, on part au suivant avec la famille et les bêtes: 41 vaches, 21 génisses, 15 veaux, 11 cochons, 5 poules et 1 chien."

Les journées de la famille démarrent à 4h30 pour un travail quasi-continu jusqu’à 20h. Cet été, des bénévoles viennent prêter main forte. "Certains ont une image romantique de l’alpage, ils pensent qu’ils vont se ressourcer et jouer de la guitare devant le chalet. Ce n’est pas tout à fait ça!"

"Au printemps, on regarde vers le haut et à l’automne vers le bas"

A l’alpage, la famille et les employés travaillent et vivent ensemble. "On est comme sur un bateau, alors il faut tous tirer à la même corde." Et chaque année, les armaillis comme Alexandre se réjouissent de cette période hors du temps. "En avri-mai, ça démange de monter. Mais après 150 jours non-stop, on est contents de redescendre."

Pour aller plus loin: Alexandre Murith conseille de voir ou revoir "Chronique paysanne en Gruyères", de Jacqueline Veuve.

Et les bénévoles intéressés par un job en altitude peuvent se rendre sur le site de Caritas : https://www.montagnards.ch/fr/home.html

>> Ecoutez l’épisode entier :

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C’est comment, un été à l’alpage ? / Le Point J / 9 min. / le 9 juillet 2020

Caroline Stevan et l'équipe du Point J

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