L'aide sociale en recul dans plusieurs villes
Plusieurs villes ont enregistré en 2006 une baisse des cas d'aide sociale grâce à la conjoncture économique favorable, révèle lundi une étude comparative de l'Initiative des Villes. Ces chiffres avaient encore légèrement augmenté en 2005.
La baisse s'affiche à 1,5% à Zurich, Bâle et Winterthour, ainsi
qu'à 7% à Schaffhouse et Uster (ZH). Berne, St-Gall et Lucerne
enregistrent en revanche des chiffres à la hausse par rapport à
l'année précédente, mais de façon moindre.
En comparaison avec l'année 2000, la situation se stabilise à
nouveau, souligne le communiqué de l'Initiative des villes qui
regroupe ces huit cités alémaniques. Comparées pour la huitième
fois depuis l'an 2000, ces données reflètent la situation actuelle
(2006), contrairement aux chiffres publiés par l'Office fédéral de
la statistique (2005).
Les variations observées sont le fruit de l'impact inégal de la
conjoncture économique, estime l'Initiative des Villes. Elles sont
aussi le résultat de la réglementation fédérale de l'aide sociale.
Les nouvelles normes pour le calcul de l'aide sociale ne sont en
effet pas appliquées de façon homogène dans tous les cantons.
ats/ant
Publié
Les coûts nets par cas en hausse
Dans la majorité des villes, par rapport à 2005, les coûts nets par cas ont augmenté en moyenne à 11'000 francs.
Cette hausse s'explique de différentes façons: premièrement, par l'augmentation des coûts de conseil et de suivi, notamment pour l'insertion professionnelle et, deuxièmement, par la diminution des indemnités des assurances sociales.
L'AI octroie moins de rentes et s'est montrée moins rapide à prendre la décision d'octroi des rentes; la diminution des prestations de l'assurance-chômage (AC) depuis 2003 se fait encore et toujours sentir dans l'aide sociale.