La récolte des signatures "pour la protection face à la violence
des armes" débute mardi.
Restreindre la violence
La gauche et diverses organisations ne veulent plus que le
million et demi d'armes distribuées par l'armée à ses soldats
continuent à séjourner au domicile des soldats, a indiqué la
coordination du comité d'initiative dans un communiqué lundi. En
restreignant l'accès aux armes à feu, il s'agit de diminuer le
risque de suicide, d'homicide et de violence.
L'initiative vise à bannir les armes militaires des caves et des
greniers pour les conserver dans des arsenaux. Elle exige également
la preuve du besoin et des capacités pour acquérir, posséder ou
utiliser une arme à feu ainsi que l'introduction d'un registre
central.
2,3 mio d'armes
Au total, on estime à environ 2,3 millions le nombre d'armes en
Suisse. Les organisateurs se sont fixé un objectif de 125'000
signatures sur les 100'000 nécessaires. La moitié devrait provenir
du PS (30'000), du GSsA (20'000) et des Verts (10'000).
Avec la dernière révision de la loi sur les armes au Parlement, il
est désormais interdit d'acheter incognito un fusil sur le net. En
parallèle, les citoyens-soldats ne devraient bientôt plus pouvoir
conserver leur munition militaire à la maison, si le National suit
la position récemment adoptée par sa commission de la politique de
sécurité.
agences/boi
Drames récents
Plusieurs drames impliquant des armes militaires ont défrayé la chronique ces dernières années.
En avril, un tireur fou de 26 ans a tué avec son fusil d'assaut un homme de 71 ans à Baden (AG).
Un an plus tôt, Corinne Rey-Bellet et son frère Alain ont été tués par le mari de l'ex-championne de ski avec son arme d'ordonnance.