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Pierre Weiss prend la tête des libéraux

Seul en lice, Pierre Weiss accède à la présidence du PLS,
Seul en lice, Pierre Weiss accède à la présidence du PLS,
Seul candidat au poste de président, Pierre Weiss a été élu samedi à Lausanne par les délégués du parti. Cette élection lui donne une envergure nationale et devrait lui faire oublier son échec lors des dernières élections fédérales.

Sociologue et politologue de formation, Pierre Weiss enseigne à
l'Université de Genève et est l'un des directeurs de la Fédération
des entreprises romandes. Marié, il est père de trois enfants
adultes. Ce double national suisse et italien se passionne pour
l'opéra et le cinéma.

Député depuis 2001, Pierre Weiss a tenté à deux reprises
d'accéder au Parlement fédéral. Au niveau cantonal, il a assumé la
présidence de la députation libérale au Grand Conseil de 2005 à
2007. En tant que vice-président de la commission des finances et
président de celle de l'économie, Pierre Weiss donne toujours de la
voix dans les débats sur les finances cantonales.



Au niveau national, Pierre Weiss a déjà été vice-président du PLS
de 2002 à 2005. Il s'est aussi distingué en devenant en 2005
responsable politique de l'Union libérale radicale (URL). Cette
structure a la lourde tâche de veiller au rapprochement du PRD et
du PLS. Pierre Weiss assume toujours cette fonction.

Vice-présidence remodelée

La vice-présidence a été complètement remodelée après une
modification statutaire acceptée sans discussion. Elle sera
composée de trois personnes, dont deux Romands et deux femmes. La
Bâloise Christine Wirz-von Planta, qui occupait déjà ce poste, est
rejointe par l'ancienne députée valaisanne Chantal Balet et par
Serge Beck, syndic de Le Vaud, tous deux élus samedi.

Avant de remettre son mandat, au terme de six ans de présidence,
Claude Ruey a lancé un vibrant plaidoyer pour la fusion des forces
libérales et radicales, qu'il a qualifiée de "révolution
copernicienne". "C'est une voie exaltante qui permettra de
renouveler le parti, même si elle sera émotionnellement et
affectivement très difficile", a affirmé le conseiller
national.



Pour Claude Ruey, la fusion est une "opportunité et une
nécessité". Elle devra se faire dans la fidélité aux valeurs
libérales. "C'est en suivant cette ligne que nous pourrons
traverser les courants difficiles", a conclu l'ex-conseiller d'Etat
vaudois, qui a renoncé à son mandat pour se consacrer à la
présidence de l'Entraide protestante suisse.



ats/hoj

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Mots d'ordre pour les votations

Le Parti libéral suisse recommande le rejet des deux initiatives de l'UDC soumises en votation le 1er juin prochain.

Il ne s'est pas prononcé sur le troisième objet du scrutin, qui concerne le nouvel article constitutionnel sur l'assurance maladie.

Après avoir clairement repoussé l'initiative "Pour des naturalisations démocratiques", les délégués se sont opposés à la seconde initiative de l'UDC, intitulée "Souveraineté du peuple sans propagande gouvernementale".

"Nous n'avons pas à craindre que les citoyens ne soient que la chambre d'enregistrement des positions du gouvernement", a affirmé l'ex-conseiller national Serge Beck.

Expliquant les raisons pour lesquelles il est opposé à l'initiative, le libéral s'est dit persuadé qu'"un gouvernement muet ne sera jamais porteur d'un débat démocratique".

Les délégués ont ensuite abordé le nouvel article constitutionnel sur la "qualité et l'efficacité économique dans l'assurance-maladie".

Après qu'Yves Seydoux, porte-parole du Groupe Mutuel Santé Suisse, eut pris sa défense, plusieurs délégués l'ont combattu et ont déploré l'absence d'un débat contradictoire.

Jugeant une recommandation de vote prématurée, Claude Ruey a suggéré de repousser la décision concernant cet objet, une proposition acceptée à la quasi unanimité des délégués.