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Pouvoir d'achat: le PS monte au front

Christian Levrat, bilingue, n'a pas peur d'aller débattre à "Arena"
Christian Levrat plaide pour une hausse des salaires
Le PS n'en démord pas: le moment est venu de baisser les prix et d'augmenter les salaires. Le parti s'en est de nouveau pris à la politique économique de la droite, rendue responsable d'une diminution du pouvoir d'achat des ménages.

Se posant en défenseur «d'une Suisse plus juste et plus sociale
pour les salariés et les consommateurs», les socialistes ont répété
vendredi à Berne tout le bien qu'ils pensent d'un éventuel accord
de libre-échange agricole avec l'UE et des importations
parallèles.

La droite fustigée

Ils accusent tant l'UDC que le PRD et le PDC de plier face à la
chimie ou aux paysans et de retarder l'introduction du principe du
Cassis de Dijon, qui permettrait d'importer en Suisse les produits
autorisés dans l'Union européenne.



Alors que Doris Leuthard prévoyait un message aux Chambres cet
automne, le Conseil fédéral a décidé mercredi de ralentir le rythme
de l'introduction du système et prévoit de boucler le projet en
2008. Le Conseil fédéral se prononcera à la fin de l'année sur un
éventuel mandat de négociations en vue d'un accord de libre-échange
agricole avec l'UE.

Récompenser les salariés

Le PS n'est pas plus tendre concernant les salaires. «Ces
dernières années, les salariés ont travaillé plus durement, plus
longtemps, plus intensément, mais les fruits de leurs efforts sont
tous retombés dans le panier des entreprises, des actionnaires et
des dirigeants, dont les rémunérations ont explosé», selon le
conseiller national Christian Levrat (FR).



Le Fribourgeois, président de Syndicom, a plaidé dans la foulée
pour une interdiction immédiate des salaires de moins de 3000
francs. A moyen terme, le seuil minimal doit être fixé à 3500
francs.



ats/cab

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Défense des consommateurs

Autre cheval de bataille du PS, octroyer aux consommateurs helvétiques les mêmes droits qu'aux européens.

La conseillère aux Etats Simonetta Sommaruga (BE) est d'avis que le niveau de protection des consommateurs est nettement inférieur en Suisse dans la plupart des domaines, alors que le niveau des prix est supérieur.

Et de citer à titre d'exemple les taxes prélevées par les opérateurs téléphoniques et les banques pour les opérations internationales.

La stagnation actuelle des prix et des salaires est socialement inacceptable et économiquement contreproductive, puisqu'elle entrave la consommation, a averti le conseiller aux Etats Alain Berset.